Verstappen sur le rythme chargé du paddock : "À un moment donné, on n'a plus envie de faire ça"


« Je me dis parfois que je dois faire trop de choses »
Toujours très critique sur le calendrier de plus en plus chargé, pour le Néerlandais, l’argent n’est pas le plus important. « Les gens pourraient penser : il gagne beaucoup d'argent, pourquoi ce type se plaint-il ? Mais il s'agit de bien-être, de la façon dont vous vivez les choses et non de combien vous gagnez. », assure le pilote. « Je me dis parfois que je dois faire trop de choses. Puis je me demande parfois si cela en vaut encore la peine ».
Sollicitations médiatiques, déplacements, entraînements, ce trop-plein, Verstappen l’explique non pas uniquement par le nombre de courses qui augmente, mais plutôt par les à-côtés du sport. « Pour moi, [le problème] c'est plutôt ce que je dois faire en plus. Le jeudi précédant un week-end de course est parfois déjà assez long. En-dehors des Grand Prix, il y a aussi le travail en simulateur. Mais je consacre plus d'un mois par an au marketing, par exemple. À un moment donné, on n'a plus envie de faire ça. »
Un son de cloche déjà entendu du côté de celui qui baigne dans le milieu automobile, le pilote est sollicité depuis son plus jeune âge. Aussi, son contrat actuel courant jusqu’en 2028, Max Verstappen a laissé entendre par le passé qu’il pourrait raccrocher à l’issue de celui-ci.