C'était un touche à tout. Ancien pilote, fondateur et directeur de l'écurie portant son nom, Ken Tyrrell a marqué l'histoire de la Formule 1. Il y a 22 ans, le Britannique disparaissait.
C'était à la fois un homme respecté. Mais aussi craint. Il ne fallait pas lui faire perdre son temps. Son passe-temps favori consistait en la course automobile. Et il souhaitait plus que tout que son écurie et ses voitures soient les meilleures possibles. Comme le reste du plateau, bien évidemment.« Dans ses conversations téléphoniques, Tyrrell avait tendance à être direct, fréquemment abrupt et à la limite de l'impolitesse. Au moment d'appeler Ken, il était essentiel de savoir exactement ce qu'on voulait lui dire et de cracher le morceau sans attendre. Le cas échéant, il mettait fin à la conversation avec le strict minimum de formalités », se souvient Maurice Hamilton, biographe.Avec Jackie StewartIl n'avait pas de temps à perdre et souhaitait coûte que coûte que ses voitures fonctionnent. Et au plus haut niveau. Alors après avoir dirigé une écurie de Formule Junior et de ...
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Me connecterTyrrell. L'Oncle Ken est obligé de vendre. L'équipe britannique passe sous le giron BAR. Voilà l'ancien militaire rangé des voitures. Il ne fera que de rares excursions après cet arrêt forcé. La dernière en date, en 2001, a été la plus surprenante. Celle où il prenait le temps avec les autres personnes du paddock et qui l'entouraient. Lui qui n'avait jamais le temps. Il annonçait simplement qu'il rentrait en phase terminale. Avant de s'éteindre, le 25 août de cette même année.
