Grand Prix des Pays Bas : Le Tops/Flops de la rédaction
Le Grand Prix des Pays Bas a été animé par la pluie et beaucoup de pilotes se sont illustrés ! Mais d'autres se sont pris les pieds dans le tapis à Zandvoort : voici ce qu'en pense la rédaction.
TOPS
1. Verstappen, Alonso, Gasly : comme trois vainqueurs
Commençons par du classique : Max Verstappen n'a finalement manqué que la 2e séance d'essais libres pour la première place. Le reste du week-end, c'est simple : pas d'erreur, une 9e victoire de rang et, bientôt, il sera le premier de l'Histoire à faire la passe de dix, à moins d'une catastrophe impensable.
Mais ce qui retient le plus l'attention, ce sont ses deux camarades de podium : Fernando Alonso en premier lieu, qui a terminé deuxième : il a démontré un rythme sensationnel et s'est joué des conditions. Surtout lors du premier tour, où il s'est payé Albon et Russell d'une traite au virage 4 !
Le Matador est impressionnant et se rapproche de plus en plus d'une victoire cette saison, même si des éléments extérieurs seront encore utiles. Comme promis après Spa, il est de retour sur le podium.
Et pour les observateurs français, c'est cocorico à tout va : Pierre Gasly a réalisé un délice de Grand Prix pour finir 3e, en profitant de la pénalité de Sergio Pérez. Voilà qui fait du bien à Alpine, en espérant que Monza permette enfin cette convergence tant attendue vers les premières places.
2. Albon toujours séduisant
Quand on pense que Red Bull l'a débarqué sans ménagement, on se souvient qu'être l'équipier de Max Verstappen n'est bon que si on pilote comme lui.
Or, Alexander Albon prouve toutes ses qualités à bord d'une Williams qui se comporte de mieux en mieux ! Sa 4e place en qualifications n'est qu'une preuve supplémentaire qu'il est précieux pour l'écurie de Grove. Sa course aurait pu se finir hors des points : il a eu beau rester en slicks comme les leaders, son aisance lui a permis de remonter 8e...soit la meilleure place qu'il espérait !
3. Lawson : pas mal pour un début
Daniel Ricciardo était tout heureux de retrouver la F1, mais sa blessure au poignet en a décidé autrement. L'Australien, accidenté vendredi, a été remplacé en vitesse par Liam Lawson, qui allait pouvoir faire ses grands débuts.
Et il faut croire que le Néo Zélandais ne s'en est pas si mal sorti : avec une AlphaTauri peu performante, dans des conditions changeantes, il a réussi à terminer le Grand Prix, en s'offrant au passage une petite bagarre avec la Ferrari de Charles Leclerc, sans commettre d'erreur. Pas étonnant dès lors que la confiance d'Helmut Marko lui soit renouvelée pour Monza. Jusqu'à ce que Ricciardo soit en mesure de revenir.
Il reste désormais à savoir si la pluie sera présente ou non sur le Temple de la vitesse italien. Cela serait une nouvelle occasion de prouver son potentiel.
FLOPS
1. Ferrari et Leclerc : on ne sait plus quoi dire
Il y a un contraste terrifiant entre la Scuderia des années 2000 et celle d'aujourd'hui, qui perpétue un amateurisme saisissant.
Comment peut-on, avec tant de moyens et de savoir-faire, ne pas avoir de pneus prêts pour accueillir un pilote lorsqu'arrive la pluie ? La copie d'ensemble de Ferrari est sauvée par Carlos Sainz, qui est resté propre tout le week-end et a obtenu la 5e place.
L'écurie italienne fait certainement peur à ses tifosi, qui l'attendent dans moins d'une semaine. La SF-23 n'est de toute façon pas bien née et s'est faite allègrement doubler par ses concurrentes que sont les Aston Martin, Alpine, Mercedes et McLaren. Et Charles Leclerc, quant à lui, a beau être l'enfant de Ferrari, il commet bien trop d'erreurs depuis le début de saison.
Il y a eu les podiums et la pole de Bakou, mais cela ne sauve pas des situations embarrassantes vues cette année. A quand un vrai renouveau ?
2. Sargeant sur le siège éjectable ?
Que c'est dommage pour Logan Sargeant, son week-end avait si bien commencé ! Logan Sargeant s'était hissé en Q3 et aurait pu prétendre à une belle place. La 10e, après son crash, n'était pas à jeter, mais le mal était fait.
Et le cas de l'Américain ne s'est pas arrangé : il se sait sur la sellette chez Williams et a peut-être voulu trop bien faire pour se racheter. Et le voilà de nouveau dans le mur en course. Il n'a toujours pas inscrit de points et cela commence peut-être à urger un peu...si ce n'est déjà trop tard.
3. Stroll anonyme et à des lustres de son équipier
Tout le monde sait que Lance Stroll a un CDI chez Aston Martin, dans une écurie détenue par son père Lawrence. Il est vrai qu'il serait inimaginable de mettre son propre fils à la porte quand on est un père. Mais tout de même il y a de quoi se poser des questions.
Il accuse 121 points de retard sur son équipier Fernando Alonso, 42 ans, qui découvre l'équipe et qui fait des merveilles avec l'AMR23. On peut noter le génie de l'Espagnol, mais aussi les performances bien trop faibles de Lance Stroll.
Supposons que, l'année prochaine, par une maestria technique, Aston Martin soit en mesure de se battre pour le titre constructeurs : est-ce qu'un Stroll, aux performances trop en deçà d'Alonso, ne serait pas un poids ? S'il était dans le rythme d'Alonso, la 2e place chez les constructeurs serait largement envisageable, ne serait-ce que cette année.
A Zandvoort, le Canadien a terminé à une 11e place bien fade, dans un Grand Prix où il n'a pas vraiment existé. Ce qui est dommage d'ailleurs, car il est parfois capable de belles choses. Mais seulement parfois, pas souvent...
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