Le format de qualifications alternatif de retour à Monza
Ce week-end, les pilotes devront une nouvelle fois changer leurs habitudes. Pour la deuxième fois de la saison, ils devront se confronter au nouveau format de qualifications. C’est-à-dire qu'ils utiliseront les pneus durs en Q1, les médiums en Q2 et les tendres en Q3.


Le mot d'ordre sera « économie ». Ce week-end, pour le Grand Prix d'Italie, les pilotes ne posséderont que 11 trains de pneus slicks, contre les 13 à l’accoutumée. Alors, pourquoi ? La F1 a décidé d'introduire, à Monza, le format de qualifications essayé en Hongrie, plus tôt dans la saison. Celui-ci permettait, selon le manufacturier, de diminuer l'empreinte carbone en apportant moins de composés.
Aussi, lors de l'exercice du tour rapide, les 20 hommes devront obéir des règles pneumatiques. Lors de la première phase, les gommes dures seront obligatoirement chaussées sur les monoplaces. Puis les médiums lors de la Q2, enfin les tendres, pour les dix meilleurs.
Sur les 11 trains, les écuries devront en rendre un à Pirelli après les EL1, un autre après les EL2 et deux autres après la dernière séance. Il n'en restera plus que sept, qui seront utilisés pour les qualifications et la course. L’allocation des pneus pluie reste la même : quatre intermédiaires et trois pour la forte pluie.
Pour rappel, le weekend de Monza du Grand Prix d'Italie n'est pas un format sprint. Le but est donc simplement de forcer l'utilisation des pneus selon les parties des qualifications.