Le bio carburant encore un peu plus utilisé en F1 avec les camions DHL


Le bio carburant coûte toujours du carbone lors de sa production, et en émet toujours lorsqu'il est consommé. Néanmoins, étant produit de manière naturelle avec des légumes tels que la betterave, la canne à sucre ou l'amidon du blé ou des pommes de terre, il est une denrée devenue durable puisque les plantes qui sont utilisées pour le produire, consomme du CO2 lors de leur croissance. Le bilan net est donc presque neutre, puisqu'il faut encore produire ce bio carburant et donc consommé de l'énergie pas forcément renouvelable.
« Sur les neuf épreuves européennes, les 18 nouveaux camions étaient propulsés au carburant HVO100 (huile végétale hydrotraitée) et ont parcouru plus de 10 600 kms, transportant en moyenne 300 tonnes de fret par course.
DHL a ainsi annoncé avoir « réduit les émissions de carbone de 83 % en moyenne, par rapport aux camions fonctionnant au carburant classique, sur l'ensemble des épreuves européennes. »
L'objectif de la F1 est toujours d'être neutre en émission de carbone d'ici à 2030. Il y a encore plusieurs années disponibles pour permettre de produire ce bio carburant de manière entièrement renouvelable et atteindre le seuil des 100%.
A noter qu'en 2026, le règlement de la FIA concernant les moteurs stipule que le carburant utilisé devra être bio. Il sera donc lui aussi neutre en carbone. Ce carburant demande peu d'adaptation actuellement et peu être déjà utilisé sur des F1 de démonstration, notamment comme c'est le cas lors des roadshow de Red Bull. Il est tout de même moins efficace actuellement que le carburant classique utilisé en F1 et devra donc être perfectionné dans les prochaines saison par Aramco, numéro un mondial de la production de pétrole et développeur de ce carburant bio utilisé pour la F1 en 2026.