Norris souhaite des pénalités plus dures si un pilote gêne un concurrent en qualifications


Il y a une semaine, lors du Grand Prix du Japon, cette situation s'est réalisée à deux reprises, par l’intermédiaire de Max Verstappen. Le Néerlandais a gêné deux pilotes, dont Yuki Tsunoda, qui n'a pas pu valider de tours lors de la Q2 et a dû se contenter de la quinzième place sur la grille.
Ces comportements sont alors sanctionnés par les commissaires de la FIA. Un pilote peut recevoir une réprimande, des places de pénalité ou l'équipe reçoit une amende. Mais pour certains, cela ne suffit pas.
« Au pilote de regarder dans ses rétroviseurs »
« Je ne veux pas en dire trop, parce que je vais créer une controverse. Mais je pense que celui qui a bloqué en piste aurait dû être pénalisé. Il a bloqué quelqu'un. Ce n'est pas seulement la faute de l'équipe. Je sais que l'équipe a eu une amende, mais c'est aussi au pilote de regarder dans ses rétroviseurs pour voir s'il y a quelqu'un. Il n'y a rien d'autre à faire pendant tout le tour que de regarder dans les rétroviseurs, et on dirait que beaucoup de monde a du mal à le faire », explique Lando Norris à propos de l'affaire Verstappen/Tsunoda à Singapour.
« Je pense qu'il devrait y avoir des pénalités plus sévères pour ceux qui bloquent les autres, parce que beaucoup le font. Ça ruine ton tour, ça ruine tes qualifications, ça a sorti Yuki [Tsunoda] des qualifications [en Q2] alors qu'il était premier en Q1. Personne ne semble s'en préoccupe suffisamment. Et c'est arrivé souvent cette saison, ça m'est arrivé plusieurs fois, particulièrement avec certaines équipes. Mais c'est aussi au pilote de regarder dans ses rétroviseurs. Il n'y a rien d'autre à faire qu'appuyer sur le bouton recharge et regarder dans les rétroviseurs, mais certains semblent avoir du mal à le faire, et c'est surprenant en F1. »
D'autres pilotes partagent l'avis de Lando Norris. Ils souhaitent eux aussi plus de clarté dans les sanctions, mais aussi plus de cohérence. De son côté, Fernando Alonso proposait de changer le format de qualifications. Il souhaite revenir à ce qu'il se faisait il y a 20 ans, soit un tour de préparation, un tour chrono et un retour aux stands. Une chance par pilote, tout seul en piste.