F1. Sergio Perez s'est montré d'une manière très négative lors du Grand Prix du Japon. Le Mexicain a été impliqué dans nombre d'accrochages. En voulant trop en faire, il commet des erreurs qui peuvent lui coûter un avenir en F1.
Les bouts de carbone ont volé dans tous les sens. Une poignée de mètres après le départ Sergio Perez était déjà impliqué dans un accrochage. Minuscule certes, mais un premier accrochage déjà. Le Mexicain a tassé Lewis Hamilton et l'a envoyé à moitié dans l'herbe. Les départs sont toujours risqués, mais les rétroviseurs, ça existe.
L'incident lui coûte un aileron avant. Reparti très loin, il a montré de belles choses en se montant agressif. Mais, en voulant trop en faire, il a franchi la limite. En tentant de prendre l'avantage sur Kevin Magnussen, à l'épingle, il a envoyé la Haas en tête-à-queue. Ici, il faut oser le dépassement et être certain de sa manoeuvre. Mais, au vue des trajectoire du Danois, Sergio Perez n'aurait jamais dû oser. Cette manoeuvre rappelle celle d'il y a une semaine sur Alex Albon.
Constamment mis sous pression, il doit subir la comparaison de son coéquipier en route vers un troisième titre mondial. Visiblement vexé et sur la sellette, il souhaite montrer qu'il a sa place. Mais ce n'est pas en mettant ses concurrents dehors qu'il va y arriver. Peut-être que l'événement organisé par Red Bull en début de semaine l'a trop inspiré. Ou alors on a oublié de lui préciser que le bowling ne se pratique pas sur circuit.
Au final, en deux courses, le pilote numéro 11 a passé trois ailerons et des dizaines de milliers d'euros. Et ce, sans compter les pénalités. Ces mauvaises performances ne vont pas jouer en sa faveur. Il est déjà étonnant que Red Bull n'ait pas pris la décision de le remercier. Certains l'ont été pour moins que ça. Demandez à Pierre Gasly et à Alex Albon...
Mais certains indices laissent penser que le Mexicain n'est plus apprécié au sein de l'écurie autrichienne. Sur son site Internet, aucune photo de Sergio Perez n'apparaît pour ce Grand Prix. Même s'il a passé plus de temps dans les stands que sur la piste - heureusement pour les autres pilotes aujourd'hui - son visage est nulle part.