F1. Lors du Grand Prix du Qatar 2023, un phénomène inédit s'est produit : Pour des raisons de sécurité, la FIA a obligé chaque pilote durant la course à effectuer au moins trois arrêts en course. On vous explique les raisons et pourquoi ça a pimenter la course.
Un concours de circonstances a rendu la course difficile à suivre lors du Grand Prix du Qatar. La chaleur, jusqu'à 60°C sur la piste. Des vibreurs en forme pyramidale qui agresse les pneus. Un bitume abrasif pour combler la présence de sable dans l'air et sur la piste. Voici les trois facteurs qui ont rendu la vie compliquée aux pneus Pirelli.
Le manufacturier a alors prévenu la FIA et les équipes qu'un risque de déchirement du pneu pouvait arriver de manière prématurée. Si d'habitude les pneus Pirelli apportés sur les Grand Prix résistent bien jusqu'à 40/50 tours, voire sont même capables sur certains tracés de faire le Grand Prix sur un seul train, ce n'était pas le cas à Doha.
Une première en F1, limiter la longévité des pneus
Sur les conseils de Pirelli donc, la FIA a demandé aux pilotes d'effectuer au maximum 18 tours par train de pneus mis en Grand Prix. Sur 57 tours prévus, la FIA a donc obligé - indirectement - les pilotes à effectuer trois arrêts minimum. Une première dans l'histoire de la F1.