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Grand Prix des Etats-Unis : Les faits marquants

Avec le retour de la Formule 1 sur le sol américain, Motors Inside revient sur plusieurs éditions marquantes du Grand Prix des Etats-Unis.

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La Formule 1 et les Etats-Unis ont une longue histoire commune.
© Aston Martin / La Formule 1 et les Etats-Unis ont une longue histoire commune.

1959 : Jack Brabham remporte son premier titre de champion du monde

Pour ce premier Grand Prix des Etats-Unis couru dans le cadre du championnat du monde, la Formule 1 pose ses valises sur le circuit de Sebring en Floride. Neuvième et dernière manche de la saison 1959, ce rendez-vous est marqué par deux grandes premières dans l'histoire de la F1. Déjà vainqueur à Monaco et à Aintree, Jack Brabham remporte, au volant d'une Cooper-Climax, le premier de ses trois titres de champion du monde. L'autre évènement est la première victoire en F1 de Bruce McLaren, qui était alors coéquipier de Brabham chez Cooper.

1970 : Jochen Rindt sacré à titre posthume

L'histoire de cette édition du Grand Prix des Etats-Unis débute un mois plus tôt lors des essais du Grand Prix d'Italie à Monza. Au volant de sa Lotus, le pilote autrichien Jochen Rindt se tue dans la Parabolique alors qu'il est en tête du championnat et qu'il reste encore quatre courses à disputer. A Watkins Glenn, Jacky Ickx s'avance comme la principale menace pour récupérer la première place au défunt Rindt. Pour cela, le Belge doit remporter les deux dernières courses de la saison en commençant par ce 12ème Grand Prix des Etats-Unis de l'histoire. Seulement 4ème, il doit renoncer à ses rêves mais ne s'en plaint pas à l'arrivée en déclarant que « cela a été un soulagement pour moi de ne pas être champion face à celui qui n'était plus là pour se défendre et qui, de toute façon, avait marqué le plus de points. » Jochen Rindt devient ainsi l'unique champion du monde à titre posthume de l'histoire de la F1.

1971 : Première et unique victoire de François Cevert

Onzième et dernier rendez-vous de la saison 1971, ce Grand Prix des Etats-Unis, une nouvelle fois disputé à Watkins Glenn, se déroule sans enjeu majeur puisque Jackie Stewart et Tyrrell ont déjà assuré le titre dans leur championnat respectif. Coéquipier du champion écossais, François Cevert incarne une nouvelle génération de pilotes talentueuse et flamboyante. A la lutte avec la Ferrari de Jacky Ickx pendant une grande partie de la course, Cevert finit par s'imposer et offre à la France sa première victoire en F1 depuis celle de Maurice Trintignant à Monaco en 1958. Il s'agit malheureusement de l'unique victoire du Parisien en F1, qui se tuera deux ans plus tard sur ce même circuit, lors des qualifications du Grand Prix des Etats-Unis 1973.

1990 : Le premier podium de Jean Alesi

D'une Tyrrell à l'autre, Jean Alesi a aussi brillé aux Etats-Unis avec l'équipe créée par Ken Tyrrell. Pour ce premier Grand Prix de la saison 1990, la Formule 1 se déplace pour la deuxième fois dans les rues de Phoenix. Parti 4ème sur la grille, Alesi réalise un excellent départ pour prendre la tête. Les tours qui suivent se résument en une course-poursuite entre le Français et Ayrton Senna. A mi-course, le Brésilien porte ses premières attaques sur Alesi. S'engage alors une passe d'armes légendaire entre les deux pilotes qui échangent plusieurs fois leurs positions pendant deux tours. Senna a finalement le dernier mot et s'impose avec seulement 8 secondes d'avance sur l'Avignonnais. Alesi marque les esprits pour le début de sa seconde saison en F1 et rend même Senna admiratif de sa performance.

2001 : Une édition dans l'émotion

Le Grand Prix des Etats-Unis 2001 se déroule moins de trois semaines après les attentats du 11 septembre. Pour rendre hommage aux victimes, plusieurs pilotes et écuries profitent de la venue de la F1 sur le sol américain pour envoyer des messages. C'est par exemple le cas de Jarno Trulli dont la Jordan arbore un drapeau américain sur les côtés de la prise d'air centrale. Du côté de Ferrari, ce sont les museaux des deux monoplaces qui sont peints en noir, comme c'était déjà le cas deux semaines auparavant à Monza. Côté sportif, c'est le double champion du monde Mika Häkkinen qui remporte la course, sa 20ème et dernière victoire en F1 avant que le Finlandais ne prenne sa retraite en fin de saison. Ce Grand Prix est aussi le 200ème couru par Jean Alesi, lui aussi retraité à la fin de cette année.

2005 : Le Grand Prix du fiasco

Dans une période où la F1 cherche à faire sa place au pays de l'Oncle Sam, l'édition du Grand Prix des Etats-Unis 2005 n'aura pas aidé à faire aimer ce sport au public américain. Lors des essais libres du vendredi, Ralf Schumacher perd le contrôle de sa Toyota dans le banking. Après enquête, il s'avère que les pneus Michelin de la monoplace japonaise n'ont pas résisté aux contraintes imposées par le circuit d'Indianapolis. Le manufacturier français, qui équipe sept écuries sur dix, préconise à ses clients de ne pas s'engager pour la course. Le week-end se poursuit pourtant jusqu'à la mise en grille mais à la fin du tour de formation, toutes les monoplaces équipées en Michelin plongent dans la voie des stands pour se retirer dans l'incompréhension la plus totale. C'est donc sous les huées des spectateurs que seules les Ferrari, les Jordan et les Minardi participent à la course. Un désastre pour la F1 qui mettra plusieurs années à retrouver de l'intérêt outre-atlantique.


2018 : La dernière victoire de Kimi Räikkönen

18ème manche de la saison 2018, le Grand Prix des Etats-Unis se déroule pour la septième fois à Austin, circuit apprécié des fans et des pilotes. Dans une saison marquée par la rivalité entre Lewis Hamilton et Sebastian Vettel, Kimi Räikkönen, le coéquipier du pilote allemand, a annoncé pendant l'été son départ de Ferrari pour Alfa Romeo à compter de 2019. La course au Texas est donc une opportunité pour le Finlandais de remporter une dernière victoire en rouge. Deuxième sur la grille derrière Hamilton, le natif d'Espoo prend le meilleur sur le Britannique au départ. Il réussit ensuite à gérer sa course avec un bon rythme et une bonne gestion de ses gommes pour s'imposer, 113 courses après sa dernière victoire, un record dans l'histoire de la F1. On ne le sait pas encore mais il s'agit là de la 21ème et dernière victoire du champion du monde 2007 en F1.

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