Hamilton : "Nous devons poursuivre nos efforts pour grandir aux Etats-Unis"

Lewis Hamilton a historiquement été l'un des pilotes qui passaient le plus de temps aux Etats-Unis, notamment sur son temps personnel. Cela fait des années qu'il multiplie les allers-retours au-dessus de l'Atlantique. C'est bien là qu'il a travaillé sur son autre passion, la musique.

A ses débuts en Formule 1, en 2007, il s'étonnait que les Américains, pourtant fans de nombreux sports, n'arrivaient pas à se piquer au jeu avec la F1 : « Lorsque je venais aux Etats-Unis, comme la première fois en 2007, pendant de nombreuses années, chaque fois que nous venions pour cette course, nous ne faisions que nous répéter, éduquer l'audience. Certaines fois nous avions une course, certaines fois nous n'en avions pas. Je n'arrivais pas à comprendre quand j'allais à des matchs de NFL ou de NBA de voir à quel point les Américains sont passionnés par le sport mais qu'ils n'arrivaient pas à attraper le virus que nous avons eu quand nous étions jeunes. »

Il ne peut donc que se réjouir de voir le décollage de la popularité dans le pays : « C'est tellement impressionant de voir qu'une grande partie du pays se met à en parler. Les gens possèdent des simulateurs, tout le monde veut devenir un pilote ! Nous devons continuer à voir ce qui va se passer maintenant. Je pense qu'avoir trois courses dans un pays aussi est une grande aide. » Quant au nombre de courses sur le sol américain, Zak Brown a lu considéré que trois étaient suffisantes : « Les Etats-Unis pourraient avoir quatre courses mais je ne suis pas sûr que la F1 puisse. Si nous voulons nous développer dans de nouvelles régions du monde, ça me parait difficile d'avoir quatre courses aux Etats-Unis. »

Cependant, Lewis Hamilton a également mentionné que les interactions sur les réseaux sociaux sont actuellement en forte baisse cette saison. La principale raison est que Max Verstappen a tout simplement éteint la compétition. Même si la bataille pour la deuxième place est très serrée, ce n'est pas ce qui passionne les foules, notamment pour les néophytes : « C'est évidemment largement impacté par la compétition. C'est ce veulent voir les gens. Nous devons nous assurer que nous prenons les bonnes décisions. Les instances dirigeantes doivent prendre les bonnes décisions pour nous maintenir proches le uns des autres et offrir de belles courses. »

Le prochain volet de développement outre-Atlantique, après la tenue inaugurale du Grand Prix de Las Vegas, va être la diffusion du film en préparation avec Brad Pitt, dans lequel Lewis Hamilton est fortement impliqué. Il a ainsi rendu un fort hommage à Liberty Media, qui donne à l'équipe de tournage une large souplesse : « Que nous puissions faire ce film, avoir le droit d'avoir une équipe de plus sur la piste, de tourner avec de telles stars de cinéma... Cela n'a jamais été fait ! C'est génial que nous puissions nous lancer dans des choses jamais faites avant. Ils font vraiment du bon boulot. Il va y avoir un énorme coup de projecteur sur Las Vegas. Cela va également jouer un rôle important pour notre film. Nous travaillons vraiment beaucoup pour que cela soit un vrai réflet de ce sport légendaire. »

On est certes bien loin des six voitures sur la grille d'Indianapolis en 2005. Ou du film Driven avec Silverster Stallone...

De notre envoyé spécial à Austin

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