Leclerc : "J'ai arrêté de faire des prédictions"
F1. Pour la troisième fois de la saison, Charles Leclerc s'est retrouvé en pole position à l'issue de la séance de qualifications. Un résultat auquel il ne s'attendait pas
Dans la canicule texane, Charles Leclerc a retrouvé le chemin de la pole position. C'est sa première depuis Spa-Francorchamps et seulement sa troisième de l'année, lui en compte désormais 21 depuis le début de sa carrière, ce qui lui permet de désormais devancer Damon Hill dans cet exercice et se retrouver à une unité de Fernando Alonso.
Dans un week-end au format spécifique en raisons de la course Sprint, il a réussi à se mettre dans le rythme dès l'unique séance d'essais libres puisqu'il y avait signé le deuxième temps, derrière l'inévitable Max Verstappen. Cela a pu renforcer sa confiance dans la voiture avant d'aborder les qualifications : « Le premier tour paraissait meilleur que le second mais la piste s'est améliorée. »
S'il était confiant et à l'aise dans sa voiture, il ne s'attendait pourtant pas réussir à être en pole : « J'arrête de penser. J'ai arrêté de faire des prédictions il y a longtemps car cette année, je n'arrive pas à comprendre où on en est, à anticiper là où on va être. J'ai donc été positivement surpris car même si tout se passait bien, je ne m'attendais pas à être en pole. »
Pour une fois, sa voiture n'a pas souffert de la comparaison en vitesse de pointe car la piste s'avère très bosselée malgré les travaux effectués depuis l'an passé. Cette caractéristique force toutes les équipes à relever leurs monoplaces, ce qui place Ferrari à un moindre désavantage : « Notre voiture était bonne sur les bosses, ce qui nous a permis d'être au niveau des autres. Ensuite la voiture était bonne dans les virages lents et moyens. Ce week-end, nous nous retrouvons les meilleurs, ce qui est un bon signe. »
Le Monégasque se sent beaucoup plus à l'aise depuis le Grand Prix du Japon où les modifications lui ont permis d'avoir un trait avant beaucoup plus fort, ce qui correspond à son style de pilotage. Au total, cela a donc renforcé sa confiance dans ce qu'il peut demander à une monoplace qui l'a souvent déstabilisé depuis le début de saison.
Reste maintenant le plus dur : convertir une pole en victoires. En effet, sur ces 20 poles positions, il n'a réussi à convertir que quatre en victoires. Il sait que Max Verstappen reste une menace, même si le Néerlandais ne s'élance que de la sixième place.
De notre envoyé spécial à Austin
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