Vers un calendrier à rotation ?
La saison prochaine va atteindre un nouveau record avec 24 courses disputées mais on évoque déjà un possible passage à 25. Où est la limite ? Une solution pourrait être d'alterner les courses d'une année sur l'autre.
Comme disent nos amis anglo-saxons "Sky is the limit". C'est un peu le sentiment que donne le calendrier de F1 ces dernières saisons. La tendance est clairement à la hausse ces dernières années : 17 courses en 2000, 19 courses en 2010, 21 en 2019 et donc 24 en 2024.
Liberty Media et les équipes ont tout intérêt à augmenter le nombre de courses puisque chaque promoteur reverse une importante redevance au plateau pour avoir le droit d'accueillir une course. La F1 suit donc purement les lois du marché : ce qui est rare est cher. Les accords Concordes signés entre la F1 et la FIA limite pour l'instant l'accueille de plus de 25 courses par saison. Mais la solution de l'alternance pourrait permettre à plus de 25 organisateurs d'avoir un contrat pour accueillir une course.
A l'heure actuelle, de nombreux pays frappent à la porte de la discipline afin de se faire une place sur l'échiquier mondial. L'exemple le plus frappant est le Moyen-Orient, qui dispose désormais de quatre courses (Bahreïn, Arabie Saoudite, Qatar et Abu Dhabi) car les pays disposent d'une puissance financière quasiment sans égal.
L'autre forte montée en puissance est évidemment à regarder du côté des Etats-Unis. Ils restent la première puissance mondiale et sont donc comme perçus comme une zone de développement prioritaire. C'est désormais chose faite avec trois places au calendrier (Miami, Austin et Las Vegas). Les équipes estiment que c'est désormais suffisant et qu'il ne faudrait pas viser une quatrième course, surtout que l'Amérique dispose également de courses à Montréal, Mexico et au Brésil.
Cependant, il manque à l'heure actuelle toujours un continent entier, à savoir l'Afrique. Cela n'a pas échappé à Mike Krack, le directeur d'Aston Martin, qui indiquait que pour être un vrai championnat du monde, on se devait de rouler sur tous les continents.