Les patrons d'écuries sont optimistes pour le Grand Prix de Las Vegas
F1. Dans deux jours, la F1 retrouvera officiellement Las Vegas pour la première fois depuis 1982. Ce tout nouveau tracé urbain donne beaucoup d'excitation aux responsables des différentes équipes.
La F1 retrouve Las Vegas pour la première fois depuis 1982. Annoncée en grande pompe, l’année dernière, la course se déroulera le samedi soir à 22h, soit 7h du matin en France.
Les faibles températures de la ville du Nevada seront à prendre en compte pour les équipes, avec seulement 4 à 5°C, le manufacturier Pirelli a décidé d’apporter sa gamme de pneus la plus tendre pour ce week-end de course : les C3 (pneus durs), C4 (pneus médiums) et C5 (pneus tendres).
Le circuit long de 6,120 kilomètres, comptant 17 virages et deux lignes longues droites, s’apparente à un tracé de vitesse, comme Monza. Le nombre de dépassements risque d’être important.
Les patrons des écuries sont enthousiastes
Plusieurs responsables d’écuries ont exprimé leur joie, quelques jours avant la course, de voir la F1 revenir dans la « capitale du jeu ».
Frédéric Vasseur le directeur de Ferrari à déclaré que : « Las Vegas sera difficile, mais tout le monde l’anticipe, donc ce sera plus qu’une course de nuit ».
« Les conditions seront très froides, avec une piste spéciale. Il faut le prendre comme une opportunité. Nous aurons deux tentatives à Las Vegas et à Abu Dhabi. Ce week-end peut-être chaotique, donc si nous avons un bon rythme, nous pouvons essayer », a poursuivi le Français.
Tom McCullough, l’ingénieur en chef et responsable de la performance d’Aston Martin, s’attarde sur les basses températures nocturnes de Las Vegas.
« Ça va être amusant. Il fera froid. Nous avons les outils de simulation et nous avons travaillé aussi dur que possible pour essayer de comprendre quelle sera l’adhérence réelle de cet asphalte. La clé sera de savoir ce qui fait fonctionner les pneus. Nous n’avons pas l’habitude de les emmener à des températures aussi basses », explique le Britannique.
Mike Krack, directeur exécutif des verts attend de rouler sur ce circuit pour en comprendre ses subtilités.
« Il faut regarder la longueur des lignes droites et la largeur des virages, pour le définir comme un circuit à grande vitesse ou de type Monaco. Cela ressemble plus à un circuit à faible charge. Et puis il y a les pneus, on dirait que ce sera l’un des circuits les plus froids », déclare le patron de Stroll et Alonso.
Christian Horner, directeur exécutif de Red Bull, s’attend à un : « grand succès », comme il l’a confié au média Bloomberg.
« Les courses de rue sont toujours dramatiques. Nous l’avons vu à Singapour, en Azerbaïdjan et bien sûr à Monte-Carlo. Celui-ci promet d’être important. Je pense que ce sera l’un des événements les plus regardés du calendrier sportif cette année, » expliquait Horner.
« Je regardais Max sur un simulateur, en train de conduire sur le circuit, et ça a l’air d’être une super piste. Ça va être super rapide. Il y aura beaucoup d’opportunités de dépassement et les pneus pourraient être comme sur la glace. Cela ajoute une autre dimension, en particulier sur un circuit urbain qui peut tester les pilotes et l’équipe au maximum. Nous allons apprendre ce qu’il faut pour que ces pneus Pirelli soient en température. Est-ce qu’il y aura plusieurs tours en qualifications plutôt qu’un seul tour ? Il pourrait donc être très intéressant de voir comment cela va se dérouler », s’est réjoui le Britannique.
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