Lewis Hamilton et George Russell ne voient pas Las Vegas du même œil


« Le sport continue de croître. [...] C'est un si grand pays. Je pense que pour vraiment exploiter le marché ici et vraiment captiver le public, nous devons organiser au moins deux courses. Une seule n'était pas suffisante », avant de rajouter : « c'est l'une des villes les plus emblématiques parmi celles qu'ils ont ici ».
Enfin, il aborde le sujet de la piste, qui, elle aussi, n'a pas reçu que des retours positifs venants des pilotes. « Peut-être que la piste sera bonne, peut-être qu'elle sera mauvaise. C'était moyen sur la simulation. Ce n'est certainement pas Silverstone. Je pense qu'il ne faut pas la critiquer avant de l'avoir essayé ».
George Russell ne croit pas en Las Vegas
George Russell, lui, aborde les choses avec bien plus de pragmatisme et surtout sur l'angle technique du tracé.
« Ce ne sera certainement pas un circuit emblématique en matière de tracé, il a été conçu pour essayer d'améliorer la course ». En effet, il remet en cause l'attractivité du circuit et ces grandes courbes. « Je ne suis pas vraiment sûr de la qualité de la course car il y a de grandes et longues lignes droites, mais comme nous avons tous un minimum d'appui, l'effet d'aspiration ne sera pas si grand ».
Une vision pessimiste du circuit qui concerne les qualifications autant que la course. « Il va être très difficile de trouver cet équilibre entre les performances en qualifications et en course, et en apprenant le circuit, les bosses de la piste, vous pourrez peut-être trouver une ligne plus fluide dans la ligne droite ou vous enfoncer dans les bosses, ce qui oblige à surélever la voiture et à perdre en performances ».