Verstappen en remet une couche à propos du circuit de Las Vegas


« Non, j'ai eu de meilleurs circuits dans ma vie ». Il avait d'ailleurs avoué hier qu'après avoir testé le circuit sur simulateur et qu'il n'en était pas ressorti impressionné. « Je l'ai déjà dit hier et il n'y a rien de nouveau que j'ai découvert ou quoi que ce soit. Mais nous allons continuer ».
Et la première séance n'a pas aidé Verstappen à s'en faire une meilleure idée. En effet, elle a été interrompue après qu'une bouche d'égout qui dépassait du sol, ait heurté des voitures, les endommageant. La séance d'ouverture a été abandonnée après moins de 8 minutes et les deuxièmes essais ont été retardés de deux heures et demie en raison des réparations et des inspections.
La deuxième séance d'essais a été prolongée à 90 minutes et s'est déroulée sans incident, permettant à Verstappen de boucler 37 tours, lui permettant de comprendre un plus le circuit, tout en ne cachant pas les zones d'ombre qu'ils restent.
« C'est glissant. Bien sûr, nous n'avons pas beaucoup roulé lors des EL1, donc cela a pris un peu de temps pour s'adapter au mieux », témoigne le pilote hollandais. Il relativise cependant quand il évoque la fin de deuxième séance. « À la fin, c'était un peu mieux. Nous avons réussi à réaliser tout le programme, ce qui était le plus important à faire pour aujourd’hui ».
Le problème principal, qui était la grande cause des craintes concernant Las Vegas, était la température de la piste, et de comment les pilotes arriveraient à s'adapter à ces basses températures. Durant la soirée, il a été relevé une moyenne de 14 degrés, qui a mis à rude épreuve les pneus les plus tendres. Pour Verstappen, le choix des pneus en qualifications et en course ne sera probablement pas le même.
« Je pense que le tendre sur un tour est bien sûr bon » avant de rajouter, « Le long relais a été un peu plus difficile, il semblait que les pneus tendres avaient beaucoup de difficultés, donc nous sommes très rapidement passés aux médiums. Mais il semble que même le pneu médium ne soit pas un pneu simple sur les longs relais ».
« Il y a donc encore un certain nombre de choses que nous devons examiner, pour voir comment nous pouvons améliorer nos performances sur le long terme. Je pense que nous sommes très bien par rapport aux autres, mais j'ai l'impression que nous pouvons peut-être encore faire un meilleur travail. Ce n’est donc pas simple de choisir ses pneus pour la course »