Vasseur remonté suite à la pénalité de Sainz
F1. Carlos Sainz a percuté une plaque d'égouts lors des FP1. Suite à des changements sur la monoplace, il a écopé de 10 places de pénalités sur la grille de départ.
Carlos Sainz a été contraint d'abandonner dès la première séance d'essais à Las Vegas. La monoplace du pilote espagnol a été endommagée après son passage sur une plaque d'égout. Suite à cet incident de course, Carlos Sainz a reçu un message d'urgence affiché sur son volant, l'obligeant à s'arrêter.
Avec cet incident, le pilote de 29 ans a écopé de 10 places de pénalité sur la grille pour la course du dimanche. Ferrari avait fait appel de cette décision, en vain.
Des conséquences importantes
La batterie de la monoplace de Carlos Sainz a été endommagée. Suite à ce troisième problème similaire, le pilote de la Scuderia a été sanctionné. Une décision qui a révolté le directeur de Ferrari, Frederic Vasseur, après le refus des commissaires de faire suite à l'appel de la décision. L'incident a été causé par un problème constaté sur la piste.
« Bien sûr, j'y suis allé et j'en ai discuté avec eux », s'est exclamé le Français. « C'est un sentiment étrange pour nous, car premièrement, je ne pense pas que nous ayons fait quelque chose de mal. Nous devons payer un prix énorme pour cela. Et en plus, nous avons la pénalité alors que nous nous battons pour le championnat. 10 places, c'est un énorme coup dur. Nous devons essayer de ne pas y penser, faire le travail pour revenir. Nous avons un bon rythme, nous devons nous concentrer sur les qualifications, puis faire une bonne course. Nous n'avons pas le temps de ressasser. »
Une deuxième séance positive
Afin d'être opérationnel le plus rapidement possible, le garage italien s'est activé sur les travaux. Si Carlos Sainz a pu repartir lors de la seconde séance, c'est grâce à l'arrêt de la première séance après 10 minutes, puis au retard conséquent avant le début du deuxième format. « Nous n'essayons pas d'établir un record là-dessus », a expliqué l'ancien directeur d'Alfa Romeo. « Mais bien sûr, c'était un gros coup, car nous avons dû changer le châssis, le moteur, la batterie, la boîte de vitesses, pour construire un nouveau. C'était un bon travail des mécaniciens. »
Au final, les FP2 ont même été positives pour les deux pilotes. Ils ont obtenu les deux meilleurs temps. « Nous savons que c'est un peu comme Monaco ou Bakou, c'est un long week-end, et nous devons construire la performance tout au long du week-end », a déclaré Vasseur. « Ce n'est pas seulement une question d'être rapide en P1, mais c'est mieux d'être rapide en P1. Jusqu'à présent, tout va bien. La piste s'améliorera beaucoup plus qu'une piste normale, cela signifie que vous devez anticiper ce que sera l'état de la piste pour samedi. »
Chez Alpine, la voiture a également été dégradée suite à des problèmes de piste. Le châssis de la monoplace d'Esteban Ocon a dû être changé, tout comme celle de Carlo Sainz. C'est normalement interdit puisqu'une monoplace doit théoriquement être inspectée avant de prendre la piste. Sauf que, pour cet élément, les commissaires de la FIA ont trouvé une parade, comme l'explique le dirigeant de Ferrari : « C'était aussi une bonne blague », a déclaré Vasseur. « Vous n'avez pas le droit de changer de châssis pendant la journée. Mais ils nous ont dit que c'était passé minuit, cela signifie que ce n'est plus le même jour ! »
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