Liberty Media s'explique mais ne s'excuse pas

F1. La première journée du week-end à Las Vegas a été un fiasco pour Liberty Media et la F1 en général. Le promoteur et détenteur des droits commerciaux a été contraint de revenir sur les événements de la journée mais n'a présenté aucune excuse.

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Des tribunes vides pour la deuxième séance d'essais
© Las Vegas Grand Prix / Des tribunes vides pour la deuxième séance d'essais

Quand les choses vont mal, il faut savoir rester droit dans ses bottes. Lors d'une nuit catastrophique pour son image et alors que les enjeux financiers n'ont jamais aussi élevés, Liberty Media a choisi la méthode des explications mais n'a pas voulu concéder des excuses pour le spectacle offert.

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Et quel spectacle. Alors que ça fait des mois que l'on nous promet "le plus grand spectacle au monde" pour le retour de la F1 à Las Vegas, rien ne s'est prévu comme prévu. Avec en premier lieu, une forte mise en danger des pilotes puisque les châssis de Carlos Sainz et Esteban Ocon n'ont pas résisté à l'impact avec une bouche d'égout qui s'est soulevée avec la pression aérodynamique générées par les F1 à effet de sol.

En urgence, il a décidé de remplacer tous ces trous et les combler par de l'asphalte. L'opération a pris près de cinq heures. Mais comme Liberty Media a fait le choix de faire disputer la course à des heures complètement décalées, cela a généré des problèmes d'ordre administratif : les conducteurs de bus avaient atteints leurs nombre d'heures maximum pour pouvoir ramener les spectateurs à leurs hôtels et le contrat des agents de sécurité ne prévoyaient pas tant d'heures de travail !

Nous savons que c'est décevant

La décision a alors été de tout simplement évacuer tout le circuit ! Lorsque les monoplaces ont fini par prendre la piste à 2h30, heure locale, c'était devant des tribunes absolument vides puisque les milliers de spectateurs qui avaient dépensé des centaines de dollars pour être présents ont été contraints de quitter le circuit, poussés vers la sortie par la police, qui n'a pas les mêmes contraintes horaires.

Renee Wilm, la PDG de Las Vegas Grand Prix (et employée de Liberty Media) et Stefano Domenicali, PDG de la F1, ont alors été contraints de se fendre d'un communiqué pour apporter des explications : « Nous savons que c'est décevant. Nous espérons que nos fans comprendront avec nos explications que nous avons dû équilibrer de nombreux intérêts, y compris la sécurité de tous les participants et l'expérience des fans pendant tout le week-end de course. Nous sommes tous allés à des événements, comme des concerts, des matchs ou même d'autres courses de Formule 1 qui ont été annulés à cause de facteurs comme la météo ou des problèmes techniques. Cela arrive et nous espérons que les gens comprendront. »

Après avoir expliqué que des dispositions ont été prévues pour gérer de nouveaux événements inattendus, les deux dirigeants ont conclu : « Nous sommes excités par la course aujourd'hui. Nous remercions toute notre équipe et les fans pour leur soutien. Nous savons que ce sera un grand événement. Maintenant retournons à la course. » Dans la langue de Queen, ils auraient pu tout aussi bien dire « The show must go on. »

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