Max Verstappen et Charles Leclerc demandent de la clémence sur la nouvelle règle en qualifications
La FIA a mis en place une règle pour les qualifications depuis Monza. L'objectif est d'éviter les trop grands différentiels de vitesses, jugés parfois trop dangereux.


Depuis le Grand Prix d'Italie, la Formule 1 a opéré de nouveaux changements de réglementation. Lors de cette course, le temps minimum en course a évolué. L'objectif est d'éviter qu'il y ait un trop grand différentiel de vitesse lors des séances de qualifications. À Monza, dit le temple de la vitesse, les monoplaces prennent rapidement de la vitesse et affolent les compteurs, surtout dans la ligne droite du départ.
Lors du Grand Prix d'Italie, cette réforme du réglement devait éviter des vitesses de rapprochement trop élevées. En qualifications, les pilotes réduisent souvent leur vitesse pour laisser passer certaines monoplaces et profiter d'une aspiration. Cependant, il arrive que deux véhicules aient une vitesse trop différente, d'où la mise en place de cette règle. En cas de non-respect, les pilotes pouvaient être sanctionnés.
Une règle imparfaite
La réforme opérée par la FIA semble avoir convaincu. En piste, les différentiels étaient convenables, réduisant le risque d'accident. Cependant, afin de pouvoir tout de même bénéficier d'une aspiration, les pilotes ont recréé depuis la voie des stands lors de leurs tours de sortie. Max Verstappen a opté pour cette technique, lui valant un appel devant les commissaires. Si le Néerlandais et Charles Leclerc pensent que cette nouvelle règle est une bonne chose et va dans le bon sens, ils espèrent de la clémence de la part des commissaires lors de la sortie des stands.
« Pour le moment, cela reste imparfait », a témoigné le pilote Red Bull. « Nous devons trouver autre chose, mais c'est difficile. Tout le monde essaie de faire un écart maintenant dans la voie des stands, qui est le seul endroit où nous pouvons le faire, donc je ne comprends pas vraiment comment vous pouvez gêner quelqu'un. Pour moi, je pense que nous devons être un peu plus indulgents avec cela, sachant que c'est un environnement sûr. Nous roulons très lentement, c'est le seul endroit où nous pouvons creuser un écart. Quand nous sommes au début de la voie des stands, nous ne savons pas ce que font les autres, donc vous essayez constamment, de juger d'un écart. »
L'initiative saluée
Malgré les critiques sur le format actuel, Max Verstappen est conscient des difficultés auxquelles est confrontée la FIA. Il salue l'initiative mise en place actuellement. « Vous ne voulez pas démarrer un tour à trois ou quatre secondes de quelqu'un, parce que c'est vraiment mauvais pour suivre », a-t-il expliqué. « Mais, d'un autre côté, si nous n'avions pas eu ce genre de temps minimum au tour, alors peut-être que nous aurions à nouveau des obstacles dans le dernier secteur, donc c'est assez difficile, je suppose, de trouver un bon compromis. »
Charles Leclerc partage la même vision que Max Verstappen. Cette nouvelle règle est importante d'un point de vue sécurité, que ce soit à Monza ou sur les autres circuits. « Je pense que le plus important, c'est que nous nous sommes débarrassés de la situation dangereuse, en particulier dans le dernier secteur », a déclaré le pilote Ferrari. « À Spa, par exemple, nous avons parfois des différences de vitesse entre les voitures et je pense que c'est une bonne solution. Même si d'un autre côté cela a créé d'autres problématiques, ils ne sont pas graves. »
La règle devrait évoluer au cours des saisons prochaines.