F1

La Russie exclue de la F1 à cause de la guerre, qu'en est-il de l'Azerbaïdjan, du Qatar ou de l'Arabie Saoudite ?

La Russie a été exclue du championnat après son invasion de l'Ukraine. Mais la F1 reste silencieuse sur la guerre de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie, sur le Qatar hébergeant des représentants du Hamas et sur l'Arabie Saoudite en conflit contre les rebelles yéménites.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
La Russie a perdu son Grand Prix en 2022 à la suite de son invasion de l'Ukraine.
© Mercedes / La Russie a perdu son Grand Prix en 2022 à la suite de son invasion de l'Ukraine.

La Russie avait accueilli la catégorie reine du sport automobile en 2014, à Sotchi, après avoir organisé deux courses automobile en 1913 et 1914 à Saint-Pétersbourg. En dix éditions, Mercedes et son ancêtre Benz Cie se sont toujours imposés. Le pays de Vladimir Poutine misait sur le sport comme outil de soft power. En plus de la F1, la Russie avait accueilli les Jeux olympiques d'hiver en 2014 à Sotchi et la coupe du monde de football en 2018.

L'annulation du Grand Prix de Russie après l'invasion de l'Ukraine

Initialement l'ancien pays du bloc soviétique était sous contrat avec la F1 jusqu'en 2025. Igora Drive, à 50 kilomètres de Saint-Pétersbourg, devait même remplacer Sotchi à partir de 2023. Mais le 24 février 2022, la Russie débute son invasion de l'Ukraine. Les sanctions européennes et mondiales contre le pays commencent à tomber et la question de participer à un Grand Prix dans un pays envahissant un autre dérange les acteurs de ce sport.

Max Verstappen et Sebastian Vettel ont très rapidement affirmé qu'ils ne voulaient pas y participer en raison du conflit. Dès le lendemain de l'attaque russe, le Grand Prix programmé le 25 septembre 2022 est annulé. La FIA et Liberty Media ont confirmé via un communiqué que : « Le championnat du monde de Formule 1 de la FIA se rend dans tous les pays du monde avec une vision positive pour unir les peuples et rassembler les nations. »

« Nous observons les événements en Ukraine avec tristesse et choc, en espérant une résolution menant à la paix par rapport à la situation actuelle. Jeudi soir, la F1, la FIA et les équipes ont discuté de la position à adopter pour la discipline et la conclusion est, en tenant compte également de l'avis des parties prenantes concernées, qu'il est impossible d'organiser le Grand Prix de Russie dans ces circonstances », peut-on lire également dans le communiqué.

L'Azerbaïdjan, le Qatar et l'Arabie Saoudite ne sont pas remis en question

Avec cette décision, la F1 a pris position contre les conflits mondiaux. Cependant le calendrier comporte quelques contradictions avec la sanction contre la Russie. L'Azerbaïdjan est en F1 depuis 2016 et le pays est ouvertement en guerre contre son voisin arménien avec comme motif principal le contrôle de la région du Haut-Karabagh.

Cette course dans les rues de Baku n'a jamais été remise en question malgré ce conflit entre les deux pays, de même pour les Grand Prix en Arabie Saoudite et au Qatar. Le Qatar héberge des représentants du groupuscule terroriste du Hamas, faction ayant attaqué Israël le 7 octobre dernier.

L'Arabie Saoudite a été bombardée par les rebelles yéménites Houthi sur l'un de ses dépôts pétroliers, à 10 kilomètres du circuit de Djeddah, durant le week-end du Grand Prix 2022. La course a été maintenue, malgré l'opposition des pilotes. Durant l'ePrix 2021 à Dariya, un missile balistique, lancé par les rebelles yéménites, avait été intercepté à quelques encablures du circuit.

Dans cet article
Votre commentaire
Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Vous avez déjà un compte ?
Me connecter
Vous recevrez un e-mail de vérification pour publier votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.
Haut {{message_merci}}