Bruno Famin est convaincu que les changements au sein d'Alpine marquent le début d'un nouvel état d'esprit

La période estivale a été très agitée au sein d'Alpine. L'écurie française a remercié son directeur d'équipe, Otmar Szafnauer, ainsi que le directeur sportif Alan Permane après le Grand Prix de Belgique. Cette révolution au sein du groupe a débuté dès le début du mois de juillet avec le départ du PDG, Laurent Rossi. Dans la continuité de ces changements, le directeur technique, Pat Fry, a décidé de quitter l'équipe tricolore pour rejoindre Williams.

Suite à l'annonce de ces quatre départs, le PDG de Renault, Luca de Meo, a nommé Bruno Famin à la direction d'Alpine en Formule 1 par intérim. Cependant, en fin d'année, Alpine a enregistré un dernier départ, celui de son directeur de course, Davide Brivio.

Alpine sur le bon chemin

Depuis le mois d'août, Bruno Famin dirige Alpine, une écurie en difficulté pour l'exercice 2023. Après avoir terminé la saison 2022 à la 4e place du championnat, l'écurie française peine à retrouver de la performance. Le départ du leader de la saison précédente, Fernando Alonso, a eu des répercussions sur le plan comptable, sa contribution semblant avoir fait défaut dans le développement de la monoplace. De plus, en 2023, la fiabilité semble avoir été moins présente que la saison précédente. Les deux pilotes ont régulièrement abandonné, entraînant une perte de points précieux. Au total, Alpine a obtenu 53 unités de moins qu'en 2022, se classant 6e au championnat. Malgré cela, Bruno Famin reste optimiste quant à l'avenir d'Alpine pour les prochaines saisons.

« Nous avons apporté des changements assez significatifs dès la fin juillet au sein de l'équipe, créant ainsi un nouvel état d'esprit en bord de piste », a déclaré le directeur français lors d'une conférence de presse. « Je suis plutôt satisfait de ce que j'ai vu jusqu'à présent. Je pense que nous avons réalisé de très bonnes courses depuis lors en termes d'exécution de stratégie. »

Optimiser le potentiel

Alpine a souffert d'un manque de performance, notamment en termes de vitesse. Le moteur semble être en deçà de celui de ses concurrents. Bien qu'Esteban Ocon ait obtenu un podium à Monaco, où la vitesse est moins cruciale, l'équipe a rencontré des difficultés. Lors du Grand Prix de Belgique, Pierre Gasly a réalisé l'un des meilleurs week-ends d'Alpine, bien que les conditions très changeantes aient compensé les lacunes de l'A523. Le pilote normand doit son résultat davantage à son niveau de pilotage et aux bonnes stratégies qu'aux performances de sa monoplace.

Conscient de ces difficultés, Bruno Famin a assuré que le constructeur français allait optimiser au maximum le potentiel de ses usines. « Je suis en permanence en train d'évaluer avec les deux usines, cherchant vraiment à extraire plus de performances », a affirmé le directeur d'Alpine par intérim. « Je pense qu'une des clés est de rassembler toutes les personnes pour travailler ensemble : les deux sites, mais aussi au sein de chacun des sites, afin d'exploiter tout le potentiel dont nous disposons. Nous avons beaucoup de potentiel, mais la difficulté réside dans le fait de rassembler tout le monde pour créer plus de performances, c'est ce que j'évalue actuellement. »

Dans le duel de pilotes chez Alpine, Pierre Gasly a terminé devant Esteban Ocon avec quatre points supplémentaires au championnat.

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