F1. La saison 1976 est pour de nombreux observateurs la plus belle de l'histoire de la discipline. Entre la rivalité James Hunt/Niki Lauda et la diversité du plateau, cet exercice est resté dans la mémoire collective.
C'était à une époque où on pouvait faire presque tout ce que l'on souhaitait. Et que certains regrettent amèrement aujourd'hui. Aucune voiture ne se ressemblait. L'une avait six roues, l'autre un moteur V12, une troisième un V8. Et ce, sans parler des divergences aérodynamiques que chaque monoplace.
En 1976, chaque Formule 1 a son charme. Peu importe si elles sont performantes ou non, ces monoplaces ont marqué l'histoire et la discipline.
Un plateau riche
Mais, au-delà de la beauté des machines, c'est le scénario réservé par la grosse trentaine d'acteurs qui reste aujourd'hui dans la mémoire. Et oui, une trentaine d'hommes. Car ce ne sont pas que dix, onze ou douze écuries qui étaient engagées. Bien que toutes ne participaient pas à chaque course, le plateau était très riche. Et changeait à chaque rendez-vous.
Les pilotes avaient aussi une grande liberté. Prenez par exemple Ronnie Peterson qui commence la saison avec Lotus et qui la termine avec March. Ce dernier sera d'ailleurs l'un des hommes à s'imposer en 1976, mais sa victoire en Italie a été éclipsée par la performance de Niki Lauda, qui avec une quatrième place, a réalisé l'un des plus beaux comeback de l'histoire après être passé à deux doigts de la mort une poignée de jours plus tôt.