"Lewis m'a aidé à sortir de la voiture après la course" a expliqué Oliver Bearman
F1. Bien que soumis à sa première course de Formule 1 dans un des tracés les plus exigeants, le jeune de 18 ans a pu sortir presque seul de sa Ferrari. Oliver Bearman avoue avoir reçu l'aide de l'un de ses idôles.
Oliver Bearman, le jeune pilote britannique qui a roulé pour Ferrari en qualifications et en course ce weekend, a fait une entrée remarquable en Formule 1. Remplaçant Carlos Sainz au pied levé à cause d'une appendicite, Oliver Bearman, 18 ans, a su se montrer à la hauteur de l'événement. Dès sa première séance d'essais, il a impressionné puis il a réussi à se qualifier en 11e place à quelques Mais c'est lors de la course qu'il a véritablement brillé, terminant à une excellente septième place.
Les éloges n'ont pas tardé à pleuvoir sur le jeune Britannique de 18 ans. Des pilotes émérites comme Lewis Hamilton, Max Verstappen, George Russell et Lando Norris ont tenu à le féliciter personnellement. Même Charles Leclerc, son coéquipier, n'a pas caché son admiration pour la performance de Bearman.
Cette expérience était pour le moins physique. Si en effet Oliver Bearman est habitué à subir les forces centrifuges des monoplaces et connaissait ce circuit, il n'avait jamais roulé aussi vite et aussi longtemps. Ce dernier a même confié que Hamilton l'avait aidé à sortir de sa voiture après la course, soulignant la difficulté physique de l'épreuve.
« [Lewis] m'a sorti littéralement de la voiture parce que j'avais du mal. C'était vraiment physique. Dans une course comme celle-ci - l'un des circuits les moins dégradants de la saison et l'un des plus élevés en G latéraux - vous faites pratiquement 50 tours de qualification. »
Bearman a grandi en admirant ces champions, et il considère leur reconnaissance comme un honneur. « C'était un plaisir d'avoir leur reconnaissance. [...] J'ai grandi en regardant ces gars se battre et c'était agréable de partager la piste avec eux », a déclaré le jeune Oliver Bearman aux médias en fin de course.
Malgré la pression, Bearman a su rester calme et concentré. Il a géré avec brio le départ de la course et le tumulte du premier tour. Son rythme s'est affirmé au fil des tours, surtout lorsqu'il a chaussé les pneus durs. Interrogé sur ses nerfs au départ, il a répondu : "Honnêtement, étonnamment, cela ressemblait à n'importe quelle autre course."
« Honnêtement, étonnamment, cela ressemblait à n'importe quelle autre course. La procédure est un peu différente du départ en F2, mais une fois les feux allumés, vous vous concentrez sur ce qui vous entoure. Heureusement, les radios en F4 n'étaient pas diffusées, mais en F3, j'étais un peu plus irritable et j'ai appris au fil des ans que cela n'apporte aucune performance. Peu importe ce que j'ai essayé de rester calme, surtout dans une situation comme celle-ci. Nous savions que la course allait venir vers nous, alors je suis resté calme et je l'ai laissée venir. »
Bearman a avoué qu'il apprenait encore, notamment sur l'utilisation de l'énergie en course. Il a dû s'adapter rapidement face à des pilotes expérimentés comme Yuki Tsunoda et Nico Hülkenberg.
« Au redémarrage, j'ai fait un très bon dépassement sur [Tsunoda] et je ne pense pas qu'il s'attendait à ce que je couvre l'intérieur. J'avais beaucoup plus de rythme que ces gars-là et ils étaient juste un peu plus malins que moi en termes d'utilisation de l'énergie, ce qui est quelque chose que je n'avais jamais eu à faire auparavant. J'apprenais vraiment sur le tas. Surtout avec Nico, il semblait utiliser sa batterie dans tous les bons endroits et je semblais l'utiliser dans tous les mauvais endroits, donc il m'a fallu quelques tours pour comprendre. Je suis resté discipliné et je n'ai pas essayé de trop forcer. »
La performance de Bearman à Djeddah est un signe prometteur pour l'avenir. Sa capacité à s'adapter rapidement et à rester serein sous pression annonce un potentiel énorme. Le monde de la Formule 1 devra certainement garder un œil sur ce jeune talent à l'avenir.
Oliver Bearman était le plus jeune pilote à prendre le volant en course, d'une Ferrari, de toute l'histoire de la Scuderia. De quoi mettre une pression supplémentaire qu'il a parfaitement appréhendée.
A noter que lors des débuts de Liam Lawson en F1, remplaçant Daniel Ricciardo au Grand Prix des Pays-Bas, le pilote avait du demander l'aide de ses mécaniciens pour s'extraire de l'AlphaTauri alors qu'il était absolument contracturé des bras. La "facilité" de Bearman à sortir presque seul de sa voiture ne lui en rend que les honneurs.
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