F1

Sergio Perez frustré de ne pas avoir réussi le doublé durant le Grand Prix de Chine

Sergio Perez monte sur le podium ce dimanche matin en Chine derrière son coéquipier Max Verstappen et le pilote McLaren Lando Norris. Le Mexicain, un peu déçu du résultat, finit en troisième position alors qu'il visait surtout le doublé de son équipe. Il a cependant, avec 21 points inscrits ce weekend, obtenu le deuxième meilleur résultat, les deux courses confondues.

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Max Verstappen arrive en tête du GP de Chine, suivi de près par Lando Norris et Sergio Pérez.
© Red Bull Content Pool / Max Verstappen arrive en tête du GP de Chine, suivi de près par Lando Norris et Sergio Pérez.

Sergio Pérez savait déjà qu'il ne décrocherait pas la deuxième place du GP de Chine. En cause, la voiture de sécurité qui lui a fait prendre du retard sur le pilote Ferrari Charles Leclerc. Le directeur d'équipe, Horner, était d'accord sur le fait que le timing de la voiture de sécurité avait anéanti les chances de Red Bull de réaliser un autre doublé, Pérez étant entre six et neuf dixièmes plus lent que son coéquipier.

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« Oui malheureusement avec la voiture de sécurité, on a perdu deux places et j'ai fait la plupart de la course sur les pneus durs, il a fallu se battre avec ça. À la fin, les pneus perdent beaucoup en performance. Ça aurait pu être un beau doublé, c'est dommage. Je crois qu'il me manquait du rythme aujourd'hui, particulièrement sur certains composés pneumatiques. Je perdais l'équilibre de la voiture, on n'a pas tout géré comme on voulait. Le rythme était un peu en retrait. Je vais essayer de tout donner à Miami », a déclaré le pilote Mexicain.

« La voiture de sécurité est arrivée au mauvais moment. Nous avons effectivement dû adopter la même stratégie que les autres pilotes pour la seconde moitié de la course, ce qui a coûté à Checo sa place en piste », confirme Horner. « Et après cela, ses pneus n'étaient tout simplement plus assez bons pour poursuivre Lando », ajoute le directeur d'équipe.

Deux arrêts au stand ont freiné le pilote


Les pilotes Charles Leclerc et Lando Norris avaient retardé leur premier arrêt au stand à Shanghai et ont pu se convertir en un arrêt unique sous une voiture de sécurité à mi-course, déployée pour récupérer la Sauber en panne de Valtteri Bottas. Pérez et son équipier Max Verstappen avaient déjà effectué un arrêt aux stands sous drapeau vert au 13e tour. La phase jaune peu de temps après a contraint le Mexicain à retourner aux stands après seulement dix tours avec le nouveau train de pneus, « car nous avons dû harmoniser notre stratégie avec Ferrari et McLaren pour le dernier relais », comme l'explique Horner. Pérez a dû utiliser ses pneus durs pour dépasser Leclerc, ce qui signifiait qu'il avait épuisé la durée de vie de ses pneus pour rattraper et dépasser Norris, qui a confortablement séparé les deux Red Bull en se hissant à la deuxième place du classement.

« À ce moment-là, l'écart était déjà assez grand et étant donné la qualité de son rythme lors d'un premier relais en termes de dégradation, je savais que ça allait être serré », a déclaré Pérez après avoir terminé 6 secondes derrière Norris et 19 derrière Verstappen.

Les pneus ont été trop sollicités


« C'était en fait la fin de la course », explique le pilote Red Bull lui-même, car il a dû trop solliciter ses pneus durs pour rattraper les positions perdues. « Les performances des pneus chutent alors considérablement », explique-t-il. Et c'est pourquoi il n'a finalement pu intercepter que Leclerc, mais pas Norris.

« Vous utilisez tellement vos pneus. Vous y mettez tellement d'énergie qu'ils ne reviennent jamais vraiment. C'est un endroit assez dégradé et j'en ai payé le prix. »

La grosse difficulté : les pneus durs de Leclerc avaient presque exactement le même âge que les pneus durs de Pérez. Il n'y avait donc aucun avantage en matière de pneus. « Cela rendait les dépassements difficiles », explique Pérez. « Au moins, nous sommes quand même arrivés sur le podium », souligne-t-il. Mais Red Bull avait des idées différentes pour le GP de Chine 2024, à savoir la quatrième double victoire lors de la cinquième course de la saison de Formule 1.

D'autres facteurs expliquent la troisième place sur le podium


Pérez n'est pas entièrement satisfait. La situation de la voiture de sécurité le préoccupe, mais de son point de vue, le premier relais n'a pas non plus été parfait : « Il manquait juste un peu de rythme en médium. » Par rapport à son coéquipier Verstappen en tête, c'était de quelques dixièmes à une demi-seconde par tour, selon l'analyse des données de F1 Tempo.

Pérez admet aussi un « pas si bon départ », qui a permis au pilote Aston Martin Fernando Alonso de prendre la P2 derrière Verstappen dès le début de la course. C'est une autre raison pour laquelle ses pneus médium ne sont pas restés en bon état, explique-t-il : « J'ai dû mettre beaucoup de pression sur eux pour dépasser Fernando. Cela m'a probablement coûté un peu trop cher [au niveau de la performance des pneus] ».

Le bilan du Grand Prix doit apporter davantage de précisions. « Nous devons réfléchir à ce que nous aurions pu faire différemment ou mieux. Mais dans l'ensemble, ce fut un bon week-end », conclut Pérez. Le classement de la Coupe du monde confirme cette impression : avec 21 points, Pérez a pris le deuxième plus grand nombre de points à la Chine.

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