F1

Les tops/flops de la rédaction pour le Grand Prix de Chine

Le Grand Prix de Chine nous a offert quelques beaux dépassements, des surprises, plusieurs collisions et deux sorties de la voiture de sécurité. Voici les tops/flops de la rédaction de Motors Inside.

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Fernando Alonso fait partie de nos tops pour le Grand Prix de Chine.
© Motors Inside / Antoine Lapeyre / Fernando Alonso fait partie de nos tops pour le Grand Prix de Chine.

Les tops du Grand Prix de Chine

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La machine Fernando Alonso en route

Parti troisième du Grand Prix de Chine et arrivé en septième position, notre choix pour Fernando Alonso pourrait surprendre si l'on s'en tient uniquement aux chiffres. Mais on doit souligner d'abord qu'il pilote une Aston Martin qui ne fait pas partie du haut du tableau (comme le montre son coéquipier Lance Stroll, mais on y reviendra...) et qu'il a ainsi réalisé un véritable exploit en arrachant le troisième chrono le plus rapide lors de la Q3 des qualifications samedi. Pendant ce temps, le Canadien ne partait qu'en sixième ligne.

L'Espagnol a surtout fait le show pendant la course dimanche, nous offrant d'entrée de jeu un magnifique départ en prenant l'avantage sur Sergio Perez dès le premier virage. Il n'a pas pu tenir bien longtemps face aux assauts de la Red Bull, mais on ne peut que saluer un tel démarrage. Sa performance a ensuite été compromise par un seul jeu de pneus et l'intervention de la voiture de sécurité, mais il a réalisé une solide course en dépassant les monoplaces sans aucune difficulté, faisant même craindre à Ferrari un retour sur Carlos Sainz (5e) en fin de Grand Prix. Il ne parviendra finalement pas à passer George Russell, 6e, mais n'a pas démérité et a, dans cette équation, raflé le tour le plus rapide de la course. Chapeau.

Lando Norris au-dessus "du reste"

Alors qu'il a déchanté en course sprint malgré sa pole position, ne terminant que sixième après une erreur d'appréciation lorsqu'il a tenté de reprendre la tête à Lewis Hamilton, qui démarrait très rapidement, Lando Norris a réalisé une bonne séance de qualifications samedi, décrochant la 4e place sur la grille de départ. Certes, il aurait sans doute pu battre Alonso en qualifications, mais il a mené une course intelligente, profitant de la voiture de sécurité pour prendre la deuxième place à Perez, alors que celui-ci, dans la monoplace la plus rapide du plateau, n'a pas pu le rattraper. Un solide week-end dans l'ensemble pour le Britannique, qui reste à nouveau bien au-dessus de son coéquipier Oscar Piastri, et qui n'a pas volé son titre de pilote du jour.

Nico Hülkenberg, à nouveau dans les points

Si on était logique, on aurait mis ici Max Verstappen, tant son week-end a été impeccable (uniquement "assombri", si l'on peut dire, par une qualification sprint manquée, avant de remporter la course sprint, la pole position pour dimanche et le Grand Prix de Chine). Mais l'on aurait bien peu de choses à dire tant tout est facile pour le Hollandais.

Nous avons donc choisi Nico Hülkenberg, qui a terminé dixième dimanche et revient donc dans les points, pour la troisième fois en cinq Grand Prix. Son compteur s'élève désormais à 4 points, contre un seul pour son coéquipier de Haas Kevin Magnussen. Le Danois n'a terminé que 16e du Grand Prix de Chine après être entré en collision avec Yuki Tsunoda, forçant ce dernier à l'abandon.

Outre dimanche, notons aussi les très bonnes qualifs samedi d'Hülkenberg, qui a su se hisser en Q3, parti 9e pour la course (contre 17e pour Magnussen). Il n'y a pas à dire, cela devient régulier en qualifs et en course pour le combo Hülkenberg/Haas. Prometteur. Pour le sprint par contre, c'est le Danois qui a pris l'ascendant.

Les flops du Grand Prix de Chine

Lance Stroll mérite-t-il encore sa place ?

C'est sans doute la question que beaucoup de téléspectateurs se posent après le Grand Prix de Chine. Surclassé (comme d'habitude, a-t-on envie de dire) tout le week-end par son coéquipier Fernando Alonso, il a commis une erreur impardonnable pour un pilote de F1 dimanche, provoquant un violent accrochage en chaîne dès le restart suivant la période de voiture de sécurité, et l'abandon de Daniel Ricciardo. L'incident s'est produit lorsque Fernando Alonso a déclenché un effet domino derrière la voiture de sécurité, forçant plusieurs pilotes à freiner. Pendant ce temps, Lance Stroll semblait complètement ailleurs et n'a nullement appuyé sur la pédale de frein, heurtant à toute allure l'arrière de la V-CARB numéro 3, la propulsant même par-dessus le museau de l'Aston Martin. Lance Stroll a reçu une pénalité de 10 secondes et deux points de pénalité sur sa licence.

Au lieu de s'excuser pour son erreur comme on l'attend des pilotes responsables dans ce genre de situation, le Canadien en a rajouté une couche en s'exclamant « quel idiot ! » à la radio. Ce qui fait bouillir le sang de l'Australien en interview après-course, lorsque l'équipe de Canal Plus lui a montré la réaction du pilote Aston Martin. « Apparemment, c'est moi l'idiot et c'est ma faute. J'essaie vraiment de faire de mon mieux pour ne pas dire ce que j'ai envie de dire, mais qu'il aille se faire f***** », a déclaré Ricciardo. « S'il revoit la séquence dans une heure, il s'en voudra. Mais si ce n'est pas le cas, je ne peux pas l'aider. »

« C'était comme un effet de concertina », s'est ensuite justifié Lance Stroll. « Ricciardo s'est arrêté juste devant moi et je n'avais nulle part où aller, même quand je l'ai vu freiner comme ça. Je ne pense donc pas qu'il soit le seul responsable. Je pense que c'est probablement quelqu'un à l'avant qui a freiné et qu'il y a eu un effet concertina naturel. »

L'erreur d'Alpine lors de l'arrêt de Pierre Gasly

Alors qu'Alpine nous a plutôt agréablement surpris ce week-end, avec un meilleur rythme que lors des quatre premières courses et Esteban Ocon finissant à la porte des points (11e), l'équipe d'Enstone a elle aussi commis une grave erreur en Chine. Lors d'un arrêt au stand de Pierre Gasly, une roue est mal serrée alors que l'on donne le feu vert au pilote pour repartir. Le mécanicien près de la roue fait signe que ce n'est pas bon, mais la monoplace repart et le fait chuter, le blessant légèrement. Un moment effrayant pour le technicien et pour le pilote, qui a rapidement demandé des nouvelles à la radio.

Ajoutons dans cette histoire que l'arrêt au stand a duré 19 longues secondes, plombant la course (pourtant bonne) de Gasly, et qu'il a bien failli heurter Lance Stroll en sortant de son stand. Une affaire qui aurait pu faire bien plus de dégâts, et qui s'est finalement soldée par une amende de 10.000 euros pour Alpine. De l'amateurisme, comme se plaisait à le dire Laurent Rossi, avant d'être lui-même viré...

Yuki Tsunoda en manque de rythme (pour une fois)

19e lors du shootout sprint, 16e lors de la course sprint, 19e à nouveau pour les qualifications samedi puis forcé à l'abandon après une collision avec Magnussen dimanche, Yuki Tsunoda a (pour une fois) été en dessous de Daniel Ricciardo tout le week-end en Chine. Un manque de rythme qu'il faudra analyser pour repartir du bon pied lors du Grand Prix de Miami dans 15 jours.

Lewis Hamilton en roue libre ?

Tout sourire après la course sprint samedi, de laquelle il a terminé en deuxième place derrière Max Verstappen, Lewis Hamilton a vite déchanté lors de la séance de qualifications, réalisant le... 18e temps. Soit 10 positions plus loin que son coéquipier George Russell, parti 8e dimanche. Il a certes remonté une partie de la grille pour finalement terminer 9e, mais on sent qu'il a eu du mal, notamment derrière la Haas de Kevin Magnussen. Il s'est aussi plaint de la lenteur et du comportement de la Mercedes tout le week-end, une attitude qui commence à devenir un peu usante, alors que Russell (6e en Chine avec une course solide) l'a surclassé lors de toutes les courses cette année (hors double abandon en Australie).

Mention (dés)honorable : les commissaires de la FIA

Quelle image désolante que celle des commissaires de la FIA ayant du mal à débloquer la Sauber de Valtteri Bottas après sa panne moteur. Mais c'est surtout celle du pilote, debout à côté de la monoplace et pile dans la trajectoire des voitures, qui nous interpelle. Les commissaires auraient dû l'écarter et déclencher immédiatement la Virtual Safety Car sans attendre. Une VSC qui s'est convertie en voiture de sécurité face aux difficultés des commissaires pour sortir la Sauber.

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