Charles Leclerc : « Ça fait deux courses qu'on galère »
F1. En retrait durant le week-end espagnol, le pilote Ferrari ne cachait pas sa déception après la course de dimanche. Il regrette le léger accrochage avec Carlos Sainz, son coéquipier, qui lui a peut-être couté la 4ème place.
La réaction de Charles Leclerc et Ferrari étaient attendues après un week-end canadien très compliqué. La réponse a été timide : la Scuderia semblait incapable de se battre pour le podium. La journée du vendredi a été difficile pour le pilote monégasque, il paraissait loin du rythme qui était le sien au mois de mai. En qualifications, qui est pourtant une de ces spécialités, il n'a pas réussi à tirer son épingle du jeu (5ème).
« On attendait la course pour juger si la performance était meilleure. Ce n'était pas beaucoup mieux. C'est un week-end où on s'attendait à mieux, j'espère que c'est quelque chose qui ne se reproduira plus. Mais ça fait deux Grand Prix maintenant depuis le Canada où on a eu du mal. Je pense que c'était à cause de problèmes différents. Sur la longueur d'une saison il faut toujours répondre présent et ce n'était pas le cas sur les deux derniers GP. »
« Il a pris le virage comme si je n'étais pas là »
En s'élançant de la 5ème place, puis très vite 6ème après le dépassement de son coéquipier, il a été longtemps en décalage au niveau stratégie avec les autres pilotes. Il a été le dernier à s'arrêter à l'issue du premier relais : au début du 25ème tour. En gommes tendres en fin de course, il a échangé les positions avec Carlos Sainz à 10 tours du drapeau à damier, alors bien moins rapide, dans l'optique d'aller chercher Georges Russell : en vain. Le Monégasque regrette tout de même le dépassement et le petit accrochage du début de course avec son voisin de garage.
« J'ai freiné au même endroit que lui… et il a pris le virage comme si je n'étais pas là. On a eu de la chance de s'en sortir plus ou moins indemnes. J'avais un dégât sur l'avant gauche, j'ai perdu quelques points (aérodynamiques) à l'avant. À part ça c'était relativement ok. C'est dommage parce que George Russell était prenable, et au vu du dernier tour ça aurait pu faire la différence. Mais bon… avec les « si » on aurait pu faire beaucoup de choses et aujourd'hui on ne l'a pas fait. »
« À Monaco on a surperformé »
Le mois de juin est pour l'instant délicat pour Charles Leclerc. Après un mois de mai positif, couronné par son premier succès à domicile, à Monaco, la suite a été plus compliqué avec le Canada et l'Espagne : « À Monaco on a surperformé, parce qu'il y a d'autres facteurs qui rentrent en jeu. Mais là ça fait deux courses où on galère, il va falloir réagir. » Dès dimanche prochain en Autriche ?
Vous nous lisez régulièrement ? Ajoutez Motors Inside dans vos sources favorites sur Google News pour nous soutenir ou inscrivez-vous à notre newsletter.