Le moteur Audi pour la saison F1 2026 est déjà sur le banc d'essai
F1. Adam Baker et Stefan Dreyer, responsables chez Audi Formula Racing, affirme que le moteur de 2026 est déjà en test. L'écurie devrait bientôt faire de même pour le système de transmission.
L'écurie Audi, qui devrait rejoindre la grille d'ici 2026, est déjà concentrée sur la voiture qui rejoindra la piste. Avec 1 pilote déjà annoncé (Nico Hülkenberg), pas de temps de répit pour l'équipe qui doit construire une voiture le plus rapidement possible.
Contrairement aux autres écuries déjà engagées en 2024, Audi doit partir de zéro. En passant par la création d'une nouvelle entreprise Audi Formula Racing GmbH jusqu'à la création complète de la voiture, puisqu'ils ont fait le choix de débarquer avec leur propre motopropulseur. Adam Baker, directeur chez Audi et Stefan Dreyer directeur de l'équipe technique ont donné des nouvelles concernant l'avancement du projet.
Le moteur est déjà prêt
Après deux ans de création, le moteur est enfin sur les bancs d'essai, comme a pu le confirmer l'équipe. Ce qui veut dire que tout semble déjà fonctionner correctement ou du moins assez pour être utilisé.
« Le groupe motopropulseur Audi a déjà couvert des distances de course simulées sur le banc d'essai », déclarait Baker aux médias. « Nous avons gagné beaucoup de temps de tests avec les composants individuels en 2023 et avons pu intégrer l'expérience acquise dans les prochaines étapes de construction ».
« [le groupe moteur] fonctionne dynamiquement sur le banc d'essai » a-t-il rajouté.
Stefan Dreyer, qui accompagnait le directeur, a également expliqué l'importance d'essais simulés pour la progression du projet. « Nos nouveaux outils de développement sont à la pointe de la technologie et nous ont permis d'atteindre une courbe d'apprentissage très rapide » a clarifier le directeur technique. « Jusqu'à présent, nous avons atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés en termes de performances et d'efficacité à cette phase »
Limité par le budget
Même si Audi n'est pas encore entré en Formule 1 pour le moment, l'écurie doit respecter les règles fixées par la FIA. Cela comprend de ne pas dépasser le plafond budgétaire maximum pour les écuries de 2025. Situé autour de 95 millions de dollars pour cette année, cela représente un vrai défi pour l'écurie qui construit son motopropulseur.
« Comme toutes les autres équipes de Formule 1 et fabricants de groupes motopropulseurs, nous nous sommes retrouvés face au défi de devoir nous préparer en conséquence. Tout tourne autour de l'efficacité et de la conformité au plafond budgétaire » a confié Adam Baker. « Le fait que nous puissions opérer au maximum du plafond avec le développement du groupe motopropulseur nous place sur un pied d'égalité avec nos concurrents ».
Audi passe déjà à l'étape d'après
Suivant les nombreux essais réalisés et des données plus que satisfaisantes, le constructeur allemand va maintenant passer à une nouvelle étape : essayer l'unité de pilotage complète. « Après avoir complété les distances de course avec succès sur le groupe motopropulseur, nous allons bientôt faire de même avec l'ensemble du système de conduite, ce qui inclut la combinaison du groupe motopropulseur et de la transmission » confirme les deux responsables.
Le nombre limité de tests autorisés par la FIA s'ajoute comme un autre défi à la création du véhicule. Mais Audi reste motivé et annonce être en phase de se rapprocher au plus proche de ce à quoi devrait ressembler la voiture pour 2026.
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