Immersion au cœur du Red Bull Ring, joyau d'Autriche
F1. Motors Inside est présent en Autriche pour le Grand Prix de F1. Chaussez vos baskets ! On vous emmène pour un tour de reconnaissance, la veille de la course, sur ce circuit magique, gâté par dame Nature.
Implanté au cœur de la forêt autrichienne, cet écrin a été restauré grandement en 2005. Propriété de Red Bull, ce circuit est moderne mais parfaitement intégré à son environnement. La ligne droite de départ/arrivée est dominée par le paddock d'une part, et d'une immense salle vitrée, au-dessus des tribunes, d'une autre. En face de ce mur de verre se dresse la montagne qui surplombe Spielberg, serpentée par le tracé qu'empruntent les voitures tel un bal Viennois. Entre les lignes de bitume, la verdure, les arbres et un taureau un peu particulier, rappellent le lien si fort entre l'Autriche et sa magnifique nature.
C'est parti pour un tour !
A peine les feux de départs franchis, la montée vers le premier virage démarre déjà. Une imposante tribune est dressée en face, souvent ornée d'orange au pays de KTM… et en soutient à Max Verstappen. Après le premier virage il faut descendre légèrement dans une petite cuvette, avant de remonter de plus belle pour atteindre l'épingle du 3ème virage. Une telle montée est un passage obligé pour une région située sur le versant orientaux des Alpes.
L'épingle est un sommet que l'on aperçoit de loin mais qui ne se rapproche pas… ou très peu au rythme des foulées qui se rétrécissent à cause de la pente. Le cœur accélère, le corps bute sur cette pente aux pourcentages élevés. Au sommet de ce virage numéro 3, chaque coureur se retourne pour apprécier la vue offerte vers la vallée, la campagne. Toute vue se mérite. Cette montée interminable laisse place à un peu de répit, à plat ou presque, sur la plus longue ligne droite du tracé.
Une montagne dominée par le fameux taureau
Ensuite c'est le début de la descente, près des sapins, tout près d'une espèce particulière. Il parait qu'on n'en compte qu'un seul au monde. C'est bien sûr de l'immense statue du taureau Red Bull dont il est question. Il domine le circuit tel un territoire acquit à sa cause. Plus on se rapproche, plus on se sent petit, ridicule à côté d'une telle bête.
Le circuit serpente rappelant les lacets d'un col alpin... offrant quelques pièges avec des légères remontées, notamment entre les virages 5-6 et 7-8. Un relief plus marqué à pied qu'au bord de la voiture tant les moteurs avalent la pente tels des ogres affamés. Juste après le virage 8 se dresse la dernière partie bosselée. Enfin la dernière descente arrive ! Les 2 derniers virages à droite permettent d'allonger la foulée. Les vibreurs blancs et rouges réveillent les yeux, formant un drapeau autrichien géant est vif. De nouveau les feux de départ sont visibles, le sprint final vers la ligne d'arrivée est lancé… et le tour est boulé.
La course à pied, véritable tradition lors des week-ends de course
Nombreux sont les adeptes de la course à pied une fois le soleil redescendu dans le ciel, pendant les week-ends de Grand Prix. Membres d'écurie, journalistes et membres du paddock partagent ce moment silencieux : ensemble mais chacun dans sa bulle. C'est le calme avant les tumultes du Grand Prix du lendemain. La colline est silencieuse, les grillons chantent, l'odeur des résineux envahit les narines… Demain le chant des moteurs réveilleront nos oreilles, les fumigènes irriterons les narines et la foule scandera le nom du champion victorieux… du nouveau roi de la montagne de Spielberg.
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