Le moteur Renault a gagné 12 titres de champion du monde des constructeurs.

Édito : le moteur Renault, un monument français en voie de disparition

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F1. Avec la fin programmée de la production des moteurs Renault F1, la marque s'est fâchée avec beaucoup de fidèles. Cette pièce ô combien importante a marqué des générations. Et l'histoire du sport. La voir disparaître serait une perte pour notre Histoire.

La voilà ma France. Ma France qui se lève. Ma France qui se révolte. Ma France qui est prête à beaucoup de choses pour sauver son patrimoine. Cette France, qui est certes un peu clichée, mais qui ne veut pas que l'on touche à sa fierté. Cette France-là ne veut pas voir disparaître le moteur Renault en F1.

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Souvent critiqué. Souvent moqué. Mais souvent efficace. Plus de 700 Grand Prix, 169 victoires. Et surtout 12 titres de champion du monde des constructeurs. Rien que ça. Renault, ce sont des blocs, qui, alimentés d'essence, ont offert des mélodies inoubliables. Et qui ont amené les plus grands sur le toit du monde. Mansell, Prost, Schumacher, Hill, Villeneuve, Alonso ou encore Vettel. La liste pourrait être encore plus longue. Mais le message est clair. Les légendes de la F1 ont été propulsées par le mythique losange français.

Depuis 1977, le motoriste s'est forgé une réputation. Celle d'une entité déterminée. Prête à tout pour réussir. Quitte à y passer des sommes colossales, de se faire juger publiquement. Pour un but final. Triompher. On se souvient encore de nos voisins Anglais qui qualifiaient de « théière jaune » la première Renault. Cette monoplace au moteur turbo qui a fini par s'imposer. Et devenir LA référence par la suite. Et qui a fini par se généraliser. Pas mal non ? C'est français !

Il est vrai, certes, que cette pièce d'orfèvrerie n'a pas toujours été fiable. Ni performante. Mais qui peut se targuer d'avoir toujours été présent au plus haut niveau ? Pas grande monde, n'est-ce pas. Depuis quelques saisons maintenant, le moteur qui équipe les Alpine en F1 est un peu poussif. Quelques pure-sang ont été oubliés en route. Et ce n'est pas faute d'essayer de les trouver. Le Français, bien que parfois feignant, sait se donner à fond pour ce qu'il aime. Ce qu'il chérit. Attaquer ce qu'il a bâti, c'est l'attaquer personnellement.

À lire aussi : L'usine moteur de Viry-Châtillon menace Alpine de ne plus "démarrer les monoplaces"

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1 commentaire
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  1. Gravatar Kalins72
    Kalins72Le 31/07, 14:44
    Nous aussi on ne veut plus de Renault, n-achetons plus de renault
    Répondre
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