Les pilotes Ferrari entre fatalisme et déception après les qualifications à Zandvoort

La lutte à quatre est doucement en train de se résumer à une lutte à trois. Alors que l'on pensait pouvoir retrouver Ferrari aux avants-postes en cette rentrée et les voir lutter avec McLaren, Red Bull et Mercedes, c'est plutôt l'inverse qui s'est produit.

Lorsque l'on jette un oeil sur les temps en Q3, un gouffre sépare la première Ferrari, celle de Charles Leclerc, des pilotes de tête. Sixième mais avec près d'une seconde de retard sur le poleman Lando Norris, le Monégasque ne pouvait pas se satisfaire d'un tel résultat.

« Nous savions que les qualifications allaient être difficiles mais nous avons maximisé notre performance avec le 6e temps. Cela ne nous satisfait cependant pas. Nous sommes loin de nos concurrents en vitesse pure et nous travaillons jour et nuit avec l'équipe pour réduire l'écart. Je suis sûr que les efforts paieront bientôt. »

Eliminé en Q2 et d'abord classé 11e, Carlos Sainz profite de la disqualification d'Alex Albon devant lui pour gagner une position. Sur une piste où il est difficile de dépasser, l'Espagnol aura du travail pendant la course pour remonter à l'avant du peloton.

« Je ne suis pas content de comment se passe les choses ce week-end. Avant la séance, je n'avais pas fait un seul tour avec les pneus slicks donc c'était difficile de faire une qualification parfaite sur ce tracé délicat. Alors en Q2, le trafic dans les sections rapides ne m'a pas non plus aidé et rater la Q3 pour moins d'un dixième est vraiment dommage. Les points sont distribués le dimanche alors j'essaierai de faire de mon mieux en course. »

Avec les deux McLaren, les deux Red Bull et une Mercedes classées devant les deux Ferrari, l'écurie au cheval cabré pourrait perdre gros ce week-end dans les deux championnats.

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