Charles Leclerc estime que 24 courses est la limite pour une saison de F1
Interrogé sur les bénéfices de la pause estivale, Charles Leclerc estime qu'elle permet de recharger les batteries. Avec des saisons de plus en plus longues, les pilotes et les membres d'équipes ont besoin de repos. Le Monégasque souhaite que le calendrier de la F1 ne soit pas davantage fourni.


C'est une question qui revient souvent. Y a-t-il trop de Grand Prix en Formule 1. Avec 24 courses cette année, les pilotes enchaînent les rendez-vous à un rythme fou. Cette année, on dénombre trois triple header. Soit trois courses en trois week-ends.
Les pilotes, tout juste revenus de la pause estivale, ont fait part des bénéfices de celle-ci dans des saisons toujours plus longues. « Oui, je pense que c'est très important, ces pauses. C'est un programme exigeant, 24 courses, c'est plus que jamais. Ce qui est très difficile pour beaucoup de membres de l'équipe qui travaillent de longues heures et sont à fond pendant trois semaines. La pause estivale est importante. Nous avons une autre longue pause après Singapour. Et personnellement, je pense que cette année, le calendrier est un peu plus équilibré avec plus de pauses. Et je suis sûr que pour les membres de l'équipe impliqués qui ont les tâches les plus difficiles, c'est vraiment apprécié et c'est positif », a confié Nico Hülkenberg en conférence de presse.
24 courses et pas plus
De son côté, Charles Lerclerc a nuancé ses propos. Il a estimé qu'il était difficile pour lui de se plaindre d'un calendrier avec beaucoup de courses. C'est avant tout son métier. Et il dispose d'un certain confort : « Nous voyageons de la meilleure façon possible », a-t-il appuyé. « Nous logeons dans de superbes hôtels et nous avons également un programme adapté à un athlète. Nous essayons donc de nous coucher relativement tôt et de dormir le plus possible. Et tout est fait pour notre bien-être. »
Au-delà de son cas personnel, il a avant tout pensé à toutes les petites mains qui l'aident à performer. Ce sont tous les mécaniciens, les ingénieurs qui travaillent soit sur les circuits, soit à l'usine directement. Ces personnes-là ont des emploi du temps bien plus fournis que celui des pilotes et réalisent des tâches plus contraignantes. « Ils arrivent sur la piste beaucoup plus tôt, ils la quittent beaucoup plus tard. Et donc c'est beaucoup plus difficile. »
C'est principalement sur cet aspect que Charles Leclerc a tenu à affirmer que 24 Grand Prix dans une saison devait être la limite. « En tant que pilote, je ne peux pas me plaindre. Mais je pense que c'est le maximum ou la limite idéale. Plus, ce serait excessif. »