Carlos Sainz : "j'ai dû affronter une crise durant le Grand Prix"

C'est un nouveau week-end réussi pour Ferrari. Après deux courses consécutives terminées sur le podium, avec les troisièmes places de Charles Leclerc acquises à Spa et à Zandvoort, l'écurie italienne voulait retrouver la première place, en particulier dès ce week-end, sur ses terres. Pour se faire, l'équipe a introduit plusieurs évolutions qui semblent avoir porté leurs fruits si l'on regarde les résultats de la course avec une victoire et une quatrième place à l'arrivée. Cependant, tout n'a pas été facile, notamment pour Carlos Sainz.

Un problème durant la Q3 pour l'Espagnol

Après des essais prometteurs, le pilote Ferrari semblait l'un des prétendants à la pole position. Un statut que l'ancien pilote McLaren confirma durant les deux premières parties des qualifications. Cependant, en Q3, les choses se sont compliquées. Dès le début de la session, il est sortit des stands juste devant Max Verstappen mais a tout de même échappé à une sanction. Sur la piste, après un bon premier tour lancé, conclut à la troisième position, juste devant son coéquipier, le deuxième fut de son côté beaucoup moins probant. Malgré le record du premier secteur, le futur pilote Williams ne s'adjugea que le cinquième temps.

Après la séance, Sainz a expliqué que la baisse soudaine de température et un moustique dans son casque ont affecté sa performance puisqu'il a du fermer un de ses yeux pour pouvoir piloter et que les températures moins élevées avaient affectés la stabilité de sa monoplace.

« Un dixième et demi, c'est peu, mais en Formule 1, chaque détail compte. Peut-être que cette baisse de température en fin de séance nous a coûté plus de temps qu'on ne le pensait. J'avais un moustique dans l'œil dans les derniers instants de la Q3, et j'ai dû faire avec lors de ma dernière tentative chronométrée, ce qui n'a pas non plus aidé.»

Une stratégie à un arrêt qui a bien fonctionné

Malgré des qualifications décevantes, l'ancien pilote Toro Rosso espérait un bon résultat en course, conscient du potentiel de sa monoplace.. Il a aussi évoqué l'importance d'une bonne gestion des pneus face à ces fortes chaleurs. Une tenue des gommes qui a finalement permis à Ferrari de l'emporter, étant la seule parmi les écuries de pointe à choisir de ne faire qu'un seul arrêt. Une stratégie finalement payante, même si l'Espagnol a déclaré avoir atteint un point de crise durant la course ou les pneus ne fonctionnaient plus car étaient trop usés, avant de finalement retrouver de la performance dans les derniers tours.

« Pour une raison quelconque, Charles [Leclerc] et moi avons traversé une phase de forte dégradation des pneus durs. Et puis ils se sont miraculeusement rétablis, et c'est ce qui nous a permis d'aller jusqu'au bout. Mais il y a eu un moment où les autres ont commencé à s'arrêter, où le pneu était vraiment en crise, mais ensuite, lors des 10 derniers tours, le pneu s'est rétabli, et nous avons pu maintenir un rythme décent jusqu'à la fin ». Avec ce résultat, Ferrari revient à seulement 39 points du leader Red Bull au classement des équipes et pourrait jouer les troubles- fêtes dans cette fin de saison.

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