De nombreux défis à relever pour Bearman à Bakou

F1. Oliver Bearman vient d'être annoncé par Haas en tant que remplaçant de Kevin Magnussen pour le Grand Prix d'Azerbaïdjan. Une seconde opportunité en Formule 1 pour le Britannique qui va néanmoins devoir piloter sur le circuit très exigeant et technique de Bakou, dans une voiture bien moins performante que celle de Ferrari.

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Ollie Bearman devant les médias lors du week-end en Arabie Saoudite.
© Motors Inside / Ollie Bearman devant les médias lors du week-end en Arabie Saoudite.

Les débuts de Bearman chez Haas en F1 vont donc avoir lieu que prévu. Confirmé par l'écurie américaine pour 2025 juste avant le week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne, le Britannique va remplacer le Danois Kevin Magnussen, suspendu d'une course pour avoir atteint la limite de points de pénalité autorisée à la suite d'un nouveau contact avec Pierre Gasly durant la course de Monza, lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan.

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Une opportunité pas forcément idéale pour Bearman

Il s'agira de sa deuxième course en Formule 1 cette saison, lui qui avait remplacé précipitamment Carlos Sainz, victime d'une appendicite, lors du week-end en Arabie Saoudite. Bien que Bearman apprécie cette nouvelle opportunité, il est conscient que les défis seront nombreux, lui qui va pouvoir mener pour la première fois un programme complet de week-end de course.

Le pilote Prema, qui avait connu un week-end parfait sur le circuit de Bakou en 2023 en remportant les deux victoires, lors de la course sprint puis en course principale, a néanmoins admis que ce Grand Prix ne sera pas simple à préparer en raison de la difficulté du tracé où les erreurs peuvent vite arriver. « C'est certainement plus difficile de courir en tant que pilote de réserve, avec un temps de préparation limité, etc. », a admis le Britannique, qui affirme cependant que son expérience à Djeddah et les multiples séances d'essais libres effectuées avec l'équipe Haas devraient l'aider à se sentir plus à l'aise au volant.

Une expérience acquise au volant de plusieurs Formule 1

« Mais j'ai la chance de l'avoir fait plus tôt dans l'année avec la Scuderia Ferrari, donc je peux au moins m'appuyer sur cette expérience. J'ai également déjà effectué quatre séances d'essais libres avec Haas F1 au volant de la VF-24 cette saison, donc cela s'avérera sans aucun doute également précieux pour aborder le week-end de course complet à Bakou. » Bearman a en effet déjà pu découvrir la monoplace en conditions réelles lors des manches d'Imola, de Barcelone, de Silverstone et enfin à Budapest.

À Silverstone, le pilote de Formule 2 avait aussi participé à deux jours de roulage pour des tests Pirelli. Une connaissance des monoplaces actuelles qui lui sera d'une aide précieuse sur un circuit comme celui de Bakou, d'autant plus que la dynamique est assez différente de ce qu'il avait connu chez Ferrari.

Des objectifs forcément différents chez Haas

En Arabie Saoudite, lorsqu'il avait pris la place de Sainz, Ferrari était le principal rival de Red Bull, qui venait de signer un doublé à Bahreïn. Néanmoins, l'écurie autrichienne semblait imbattable, ce qui facilita un peu son week-end puisqu'il n'y avait pas d'objectif de résultats à atteindre, il devait simplement acquérir de l'expérience. Il permit tout de même à Ferrari d'obtenir six points grâce à sa septième place obtenue lors de la course. Chez Haas, la tendance sera tout autre puisque l'écurie américaine se bat avec Racing Bulls pour la sixième place au championnat des constructeurs, et toute bonne performance de Bearman sera la bienvenue, ce qui ajoute forcément plus de pression au pilote britannique qui se doit d'obtenir un bon résultat.

En parallèle, son adaptation au volant d'une Haas sera forcément à prendre en compte, lui qui a souvent piloté des monoplaces capables de lutter pour des victoires et des titres dans les catégories juniors, ce qui ne sera pas le cas la semaine prochaine à Bakou. L'écurie américaine va forcément en profiter pour observer sa capacité à lutter en milieu de peloton, une situation très différente de celle pour les premières positions. Une expérience qui lui servira également l'année prochaine pour sa première saison complète en Formule 1. Enfin, les performances entre les F2 et les F1 au niveau aérodynamique et moteur sont très distinctes, ce qui devrait rendre la tâche de Bearman encore plus compliquée.

Un bon résultat pour confirmer son talent

Cependant, s'il arrive, malgré tous ces obstacles, à impressionner son équipe et à lui permettre d'obtenir des points, cela pourrait bénéficier à sa carrière sur le long terme, mettant en avant ses capacités d'adaptation. Ayao Komatsu, le patron de Haas, a expliqué que le Britannique correspond parfaitement aux ambitions de l'écurie et est ravi de pouvoir déjà travailler avec lui. « C'est une excellente opportunité pour Ollie et l'équipe de travailler ensemble. Il a un excellent coéquipier en la personne de Nico [Hülkenberg] pour lui servir de référence. »

Sa première course avec Haas va être intéressante à observer, en particulier en comparaison avec son coéquipier mais aussi avec Esteban Ocon, le pilote Alpine, qui deviendra le coéquipier de Bearman chez Haas en 2025.

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