La zone de DRS de la ligne de départ allongée ce week-end à Bakou

F1. Pour la deuxième course consécutive, la FIA a décidé d'agrandir les zones de DRS. Ce week-end, elle concerne la plus grande ligne droite du circuit de Bakou et a été prolongé de 100 mètres. Une mesure afin de faciliter encore plus les dépassements.

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La ligne droite du GP d'Azerbaïdjan.
© Sauber / La ligne droite du GP d'Azerbaïdjan.

La FIA veut faire de la Formule 1 un véritable spectacle afin d'attirer encore plus de fans. Ce week-end, elle a pris la décision d'étendre la zone de DRS sur la dernière ligne droite du circuit, qui mesure plus de 2 km. Une décision qui devrait offrir des vitesses de pointe encore plus impressionnantes et rendre les dépassements plus accessibles, un aspect qui semble avoir été amélioré mais qui doit encore être développé.

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Surtout, la FIA revient sur un changement mis en place l'an passé. L'instance avait en effet décidé de réduire de 100 mètres la zone de DRS pour l'édition 2023 du GP de Bakou. Une décision qui avait fait débat dans le paddock. Elle fait donc marche arrière pour cette année.

Une résolution avec l'objectif de faciliter les dépassements

En 2022, l'instance dirigeante de la Formule 1 a décidé d'entamer une véritable révolution avec l'introduction d'une nouvelle réglementation technique. Parmi les changements les plus notables, on peut souligner le retour des monoplaces à effet de sol, qui avaient été instaurées dans les années 1970 puis bannies en 1982, car elles étaient jugées trop dangereuses. Ce phénomène aérodynamique, qui permet de réduire la traînée en plaquant la voiture au sol, est censé faciliter les dépassements et permettre aux voitures de se suivre même dans les virages, en diminuant les perturbations aérodynamiques provoquées par la voiture de devant.

Malgré ces nouveautés, la FIA a décidé de ne pas supprimer le DRS, expliquant qu'il permet toujours de nombreux dépassements et que cela rend la course un peu plus excitante. En outre, comme l'a expliqué Andrea Stella, directeur d'équipe de McLaren, le développement des équipes rend les monoplaces de plus en plus proches les unes des autres, faisant revenir les perturbations aérodynamiques et rendant difficile le dépassement sans activer le DRS.

« Il y a évidemment une solution facile, qui est le DRS, mais cela soulève la question du fait qu'avec le développement des voitures, il semble que se suivre soit devenu, une fois de plus, un peu plus délicat », a expliqué l'Italien. « Je ne pense pas que ce soit aussi extrême qu'avant, avec la nouvelle génération de voitures, mais cela semble définitivement plus difficile que ce que nous avions anticipé avec cette génération de voitures. » L'ancien ingénieur de Fernando Alonso admet qu'allonger les zones de DRS sur certains circuits est sans doute la solution à privilégier. Des propos qui semblent avoir été entendus par la FIA, si l'on en croit les deux derniers Grand Prix.

Des zones de DRS allongées à Monza et à Bakou

Le week-end dernier à Monza, la FIA a décidé de modifier la configuration de la ligne droite. Avant cette saison, l'activation du DRS (système de réduction de la traînée) se faisait à 115 mètres après la ligne d'arrivée. En 2024, elle est désormais déplacée à 12 mètres de la ligne d'arrivée, soit une prolongation de 103 m pour activer le DRS. Cette décision vise à mettre fin aux "trains DRS" qui ont été observés sur ce tracé les années passées. Ce week-end à Bakou, la Formule 1 a de nouveau modifié la zone de DRS de la ligne de départ, qui a été prolongée de 100 mètres. Les pilotes pourront donc désormais activer le DRS 347 m après le dernier virage, le virage 20, contre 447 m l'année dernière, ce qui offrira des vitesses de pointe encore plus impressionnantes.

Ces décisions ne sont pas anodines puisqu'elles font écho à certaines plaintes des pilotes concernant la réduction des zones de DRS sur certains circuits, comme ceux de Barcelone et de Spa-Francorchamps cette saison, estimant que cela rendait les dépassements encore plus difficiles à effectuer. Malgré une petite réduction de deux mètres de la zone de DRS après le virage 2, aucun changement majeur n'est à prévoir ce week-end, même si la FIA a introduit de nouvelles barrières pour améliorer la sécurité sur un circuit aussi dangereux que celui de Bakou. L'asphalte a également été revu dans certains virages afin d'éviter au maximum les accidents. La fédération semble vouloir prendre les devants pour nous offrir une manche spectaculaire.

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