Hülkenberg : "j'ai été pris au dépourvu dans les derniers tours"
F1. Onzième et aux portes des points ce week-end à Bakou, l'Allemand n'a pas caché sa frustration, conscient d'avoir manqué les points en ayant trop ralentit après l'accident entre Sainz et Perez dans l'avant-dernier tour. Une situation qui lui avait fait perdre deux positions et une arrivée dans les dix premiers.
C'est un résultat contrasté ce week-end pour Haas. Depuis plusieurs courses, l'écurie américaine affichait des performances convaincantes, comme en atteste le Grand Prix d'Italie avec la dixième place obtenue par Kevin Magnussen. En Azerbaïdjan, Haas avait l'ambition de réaliser une performance similaire, la monoplace ayant souvent bien fonctionné sur les circuits privilégiant la vitesse de pointe. Une volonté qui a été exaucée, mais qui aurait pu être encore meilleure, en particulier si Nico Hülkenberg avait mieux géré la fin de course.
Des derniers tours très coûteux pour Hülkenberg
Malgré une qualification décevante, achevée à la quatorzième place, trois positions derrière son jeune coéquipier britannique Ollie Bearman, qui a remplacé ce week-end Magnussen, suspendu pour avoir atteint les 12 points de pénalité sur sa SuperLicence, l'ancien pilote Renault avait redressé la barre durant la course. Il a dépassé son coéquipier et s'est solidement installé dans le top 10 pendant la majorité de la course. Cependant, les derniers tours ont été fatals au pilote allemand.
Alors qu'il semblait en passe d'inscrire le point de la dixième place avec plus de 5 secondes d'avance sur son poursuivant Franco Colapinto, l'ancien pilote Sauber a complètement craqué, sans doute en raison de ses pneus durs qu'il avait depuis le 16e tour, et a été doublé par l'Argentin au 49e tour. Cependant, devant eux, Carlos Sainz et Sergio Perez se sont accrochés, ce qui a fait gagner deux positions à tous les pilotes, dont Hülkenberg. En raison de l'incident, un drapeau jaune a été agité avant que la voiture de sécurité virtuelle n'intervienne.
Durant le lap de temps avant l'intervention de la VSC, le pilote Haas a été successivement dépassé par Hamilton et son coéquipier Bearman, le faisant chuter à la onzième position. À l'arrivée du Grand Prix, l'Allemand a expliqué avoir mal jugé la situation, ayant beaucoup plus ralenti que ses rivaux, pensant que la FIA allait déployer une Safety Car. « Tout se passait plutôt bien, » a-t-il déclaré à la chaîne officielle de F1. « Mais ensuite, malheureusement, dans les deux derniers tours, j'ai rencontré quelques problèmes. Avec l'accident à la fin, j'ai été pris au dépourvu, car pour moi c'était directement une Voiture de Sécurité ou même un drapeau rouge, car c'était vraiment un carnage dans la ligne droite. Mais ensuite, il y avait un drapeau vert, et j'ai juste perdu des positions à ce moment-là et malheureusement perdu le résultat. »
Finalement en dehors des points, l'Allemand ne semble pas véritablement avoir compris la décision de la FIA de ne pas intervenir plus radicalement, et a révélé avoir subi des dégâts après avoir pris des débris du contact entre l'Espagnol et le Mexicain. « Toute la piste était couverte, et j'ai roulé sur un gros morceau – il y avait beaucoup de débris et des gros morceaux, et j'ai heurté quelque chose de très gros, » a-t-il dit. « Je ne pouvais pas voir car j'avais une voiture juste devant moi. J'ai heurté quelque chose et je ne savais pas où était mon aileron avant, pour être honnête. C'était un gros choc. Deux derniers tours assez fous, mais pas en notre faveur. »
Haas quitte finalement l'Azerbaïdjan avec le même résultat qu'à Monza, mais l'équipe américaine va sans doute s'en vouloir d'avoir laissé s'échapper des points précieux, d'autant qu'elle est de plus en plus menacée par Williams, qui a inscrit dix points ce week-end. Haas va devoir maximiser ses résultats jusqu'à la fin de la saison si elle veut encore prétendre accrocher le top 6 chez les constructeurs.
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