Grand Prix de Singapour - Le Top / Flop de la rédaction

Le TOP 3 :

1. Lando Norris impérial

Lando Norris en état de grâce ce dimanche à Singapour. Le pilote McLaren a réalisé une véritable démonstration et cela dès le début du week-end, avec notamment sa pole position et bien évidemment sa nouvelle victoire. C'est ainsi que l'on pourrait résumer son week-end à Singapour. Malgré tout, il a tout de même vécu deux moments de frayeur durant le Grand Prix, où le Britannique a frôlé les murs du circuit de Marina Bay et a failli perdre son aileron. Plus de peur que de mal, le pilote britannique a assuré une victoire confortable. Au classement des pilotes, il reprend encore sept points à Max Verstappen (331 points). Côté constructeurs, sa victoire, combinée à la troisième place de Piastri, offre à McLaren une avance précieuse avec 516 points.

« C'était une course incroyable », a déclaré le pilote britannique à l'issue de la course. « Quelques coups serrés de trop. J'ai eu quelques petits moments (ndlr : d'action) au milieu de la course, mais c'était bien contrôlé, je pense. Sinon, la voiture était géniale, donc je pouvais attaquer. Nous avons survolé pendant toute la course, et à la fin, je pouvais juste me détendre. C'était une belle course, mais je suis un peu essoufflé. »

Le pilote de 24 ans n'a pas manqué d'expliquer ses quelques erreurs lors de la course : « Ce n'est pas nécessairement que vous en faites trop, parfois, il se peut que vous vous détendiez trop. Peut-être que c'était un peu des deux, je ne sais pas ce que c'est, mais c'est délicat. Vous savez, c'est toujours difficile de bloquer les pneus comme je l'ai fait. Oscar est également sur le podium. Il a bien roulé aujourd'hui, donc une bonne journée pour l'équipe également. »

2. Max Verstappen toujours dangereux

Max Verstappen et Red Bull sauvent les meubles. Bien que la victoire n'ait une nouvelle fois pas été au rendez-vous, Max Verstappen a tout de même trouvé des motifs de satisfaction. Le Néerlandais, toujours aussi tenace, savait qu'il ne pouvait pas rivaliser avec son concurrent Lando Norris dans des conditions normales. « Pour un week-end où l'on s'attendait à souffrir, c'est un bon résultat », confiait-il à l'arrivée au sujet de sa deuxième place. Le Néerlandais a bien compris qu'il n'était plus le seul à vouloir se battre pour le titre et qu'il avait affaire à du sérieux de la part de ses concurrents depuis quelques courses. D'ici la fin de la saison, le champion en titre peut se contenter de finir deuxième dans toutes les courses, y compris les sprints, pour décrocher un quatrième titre mondial. Quant à son coéquipier, Sergio Pérez, après une élimination en Q2 samedi, il parvient tout de même à offrir à son équipe le point de la dixième place.

« En essayant de faire de mon mieux, j'ai essayé de gérer mon propre rythme jusqu'à la fin. Je pense que le premier relais a été un peu difficile pour nous, avec pas mal de dégradation des pneus. Le deuxième relais était un peu meilleur. J'étais aussi un peu plus à l'aise. Donc oui, je pense que sur un week-end où nous savions que nous allions avoir du mal, être deuxième, c'est une bonne réussite. Bien sûr, nous ne sommes pas satisfaits de la deuxième place. Maintenant, nous devons juste essayer de nous améliorer de plus en plus et c'est tout ce que je vais essayer de faire », a déclaré le triple champion du monde après la course.

3. Ferrari limite la casse

La Scuderia Ferrari a su rebondir après un samedi pourtant compliqué. En s'élançant depuis les neuvième et dixième positions sur la grille de départ, les pilotes Ferrari comptaient sur des incidents de course ou sur la sortie de la voiture de sécurité pour viser de gros points. Cependant, sans intervention de la Safety Car, Charles Leclerc et Carlos Sainz ont dû réaliser leurs dépassements à la régulière. Le Monégasque, cinquième à l'arrivée, a frôlé le dépassement de George Russell en fin de course. De son côté, Carlos Sainz, parti sur une stratégie alternative, a anticipé son arrêt aux stands et a résisté jusqu'à la fin, malgré des pneus très usés, pour décrocher une solide septième place.

Le FLOP 3 :

1. Occasion complètement loupée pour Lewis Hamilton

Lewis Hamilton et Mercedes ont laissé échapper le podium. Sur la grille, les pneus tendres de Lewis Hamilton promettaient pourtant une stratégie offensive dès le départ, enthousiasmant les spectateurs et l'ensemble de l'écurie. Cependant, le septuple champion du monde a rapidement perdu l'avantage de sa troisième place et a souffert avec la gestion de ses pneumatiques. Le futur pilote Ferrari a rapidement exprimé ses doutes à ses ingénieurs, et à juste titre. George Russell termine finalement quatrième, tandis que Lewis Hamilton doit se contenter de la sixième place. De 3e et 4e, Mercedes est passée à 4e et 6e. Sur un circuit où les dépassements sont difficiles, l'écurie allemande a perdu trois positions.

2. Racing Bulls : dépassé de toutes parts

La course de Racing Bulls a été véritablement décevante. Qualifié huitième, Yuki Tsunoda termine à une modeste douzième place, battu par les deux pilotes Ferrari, Sergio Pérez et le rookie prometteur de Williams, Franco Colapinto, qui finit aux portes des points. Daniel Ricciardo, disputant probablement son dernier Grand Prix avec l'écurie, a également perdu deux places, avec tout de même le point du meilleur tour que nombreux ont eu du mal à comprendre. En effet, élu pilote du jour par les fans, l'Australien a privé Lando Norris du point du meilleur tour en toute fin de course, au profit de son ancien coéquipier Max Verstappen, lui rendant ainsi un service stratégique et évoquant ce tour comme « un tour pour la gloire ».

3. Sergio Perez encore dans les travers

Le pilote Red Bull, Sergio Pérez, n'a pas hésité à qualifier son Grand Prix de Singapour de « désastre complet » après avoir terminé à la dixième place, soit huit positions derrière son coéquipier Max Verstappen. Le week-end singapourien a mal commencé pour les deux pilotes Red Bull, avec les deux pilotes se plaignant de problèmes d'équilibre sur leurs monoplaces dès les premiers essais libres du vendredi. Cependant, tandis que Max Verstappen a su rebondir en qualifications avec le deuxième temps, le Mexicain a connu une élimination dès la Q2, le condamnant à s'élancer depuis la treizième place sur la grille, un handicap majeur sur un circuit urbain où les dépassements sont notoirement difficiles. Après une course éprouvante, marquée par des difficultés à naviguer dans le trafic, Sergio Pérez a franchi la ligne d'arrivée en dixième position. Déçu par le déroulement de son week-end, il a qualifié la course de « désastreuse » et a regretté les choix stratégiques : « Je pense qu'avec la stratégie, nous avons probablement perdu une opportunité de progresser davantage et de dépasser des gars », a déclaré le Mexicain après la course.

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