F1. Renault a officialisé l'arrêt de la production des moteurs pour Alpine F1. Une décision qui met fin à près de 50 ans d'Histoire et d'histoires dans le sport automobile. Au-delà de cette annonce brutale, l'État doit prendre ses responsabilités dans ce dossier.
Ça y est. C'est la fin. Cette annonce, on la redoutait. Mais dans un sens, on espérait qu'elle n'arrive jamais. Que les grands patrons de Renault voient la réalité des choses. Qu'ils se rendent compte que ce bloc composé de plusieurs matériaux est une véritable pièce d'orfèvrerie. Qu'elle fait partie intégrante du patrimoine français.
Mais non. Des dirigeants qui sont bien installés confortablement dans des bureaux à analyser des chiffres plutôt que de penser à la vie humaine ont fait leur choix. Le bon ou le mauvais, seul l'avenir pourra le dire.
En attendant, ce sont plus de 300 personnes qui se retrouvent là. Bien loin de l'aventure F1. Qui, au fil des années, ont su construire une réputation et accumuler les succès. On peut le critiquer ce moteur Renault. On peut le moquer. Mais, n'empêche, il en a gagné des Grand Prix et des championnats du monde. On peut dire ce que l'on veut, mais Renault fait partie intégrante de l'Histoire de la discipline et du patrimoine tricolore.
Il n'y a qu'à voir la dévotion et l'amour que certains portent envers cette pièce. Dans une situation comme celle-là, tous les détracteurs se taisent. Enfin, pour ceux dont la raison n'a pas encore quitté leur esprit.
Car tous ces hommes et toutes ces femmes sont, aujourd'hui, dans le flou. Bien que la marque ait annoncé un plan de restructuration, conviendra-t-il à toutes celles et ceux qui ont bossé jusque-là sur le projet F1 ? Pas sûr. Rien de plus prestigieux de la F1, quand bien même le WEC prend de plus en plus d'ampleur.