F1

McLaren se pose toujours des questions sur la légalité de la Red Bull

La F1 retrouve une de ses animations préférées : discuter la légalité de telle ou telle monoplace. Ce week-end, c'est la légalité de la Red Bull qui est en cause. Zak Brown ne s'est donc pas privé de réitérer ses questions face à son principal rival.

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Zak Brown à l'offensive à Austin
© Overtake/Motors Inside / Zak Brown à l'offensive à Austin

Une lutte pour les deux championnats qui s'intensifient ne peut que générer des tentatives de déstabilisation d'un côté de l'autre. Alors quand la FIA s'en mêle et évoque une pièce qui permet de changer la hauteur de caisse d'une monoplace et que celle-ci se trouve être celle de Red Bull, il n'en faut pas plus pour mettre le feu aux poudres.

La défense de Red Bull est que ce dispositif ne peut pas être utilisé lorsque la monoplace est fin prête à rouler et qu'elle ne permet pas d'enfreindre discrètement la règle du parc fermé, qui interdit toute modification des réglages des qualifications jusqu'à la course. Laurent Mekies, ancien de la FIA et désormais chez Racing Bulls, a ainsi rappelé que ce système existe depuis 15 ans et que tout est mis en place pour s'assurer de son respect, même si un tournevis suffirait à changer la rigidité des suspensions ou d'autres réglages.

Cependant, Zak Brown n'a pas esquivé les nombreuses questions qui lui ont été faites sur le sujet lors de la conférence de presse organisée par la FIA : « On nous a qu'il y allait désormais y avoir une scellée dessus. Mais il y a beaucoup de temps où la voiture n'est pas prête pour la course. Nous avons donc toujours des questions sur le sujet et nous avons besoin de mieux comprendre. »

Lui-même accusé de présenter un aileron arrière qui se déformait à haute vitesse, il s'est défendu en rappelant que le dit aileron avait passé avec succès tous les tests de la FIA, ce qui n'a tout de même pas empêché de devoir le modifier. « Nous faisons confiance à la FIA de gérer cette situation. » Son principal point d'interrogation est sur l'utilisation historique de cette pièce puisqu'elle pourrait avoir apportée un gain de performances non négligeables grâce à un système accessible directement depuis l'intérieur du cockpit. Il exonère pour autant les pilotes eux-mêmes : « Ils devraient avoir de très longs bras ! » mais bien les mécaniciens qui ont accès la monoplace dans différentes phases du week-end.

A n'en pas douter, le jugement de la FIA est très attendu sur le sujet. Dans l'histoire de la Formule 1, des équipes ont pu ainsi se retrouver exclues d'un championnat pour cause d'illégalité prouvée.

De notre envoyé spécial à Austin

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