Une mauvaise stratégie prive Magnussen du top 10 à Austin
F1. Le Danois a conclu le Grand Prix à la onzième position. Un résultat qui aurait pu être plus satisfaisant si Haas ne lui avait pas demandé de s'arrêter aux stands une deuxième fois. Une erreur stratégique qui coûte des points à l'écurie américaine.
Les semaines se suivent et se ressemblent pour Haas, qui conclut un nouveau week-end convaincant, cette fois-ci sur ses terres à Austin. Solide tout au long du week-end, l'écurie américaine repart des États-Unis avec sept points de plus.
Une quatrième arrivée consécutive dans les points permet à l'équipe, désormais dirigée par Ayao Komatsu, de prendre la sixième place à Racing Bulls au classement des constructeurs. Cependant, le résultat aurait pu être meilleur si une mauvaise lecture de la course de la part des ingénieurs n'avait pas empêché Magnussen d'effectuer un deuxième arrêt au stand.
Une double entrée dans les points manquée le dimanche
Le week-end de Haas ne sera donc pas parfait. Pourtant, il semblait bien parti après la course sprint, où les deux pilotes de l'écurie américaine avaient franchi la ligne d'arrivée aux 7e et 8e rangs. Un résultat très satisfaisant que Magnussen et Hülkenberg espéraient rééditer durant la course principale. Si le pilote allemand a réussi à terminer en huitième position, engrangeant ainsi quatre points supplémentaires, la situation fut tout autre pour Magnussen.
Parti en huitième place après une nouvelle qualification en Q3, le Danois, ancien pilote McLaren, a dû se contenter d'une onzième position à l'arrivée du Grand Prix. Un résultat décevant, qui s'explique par une erreur de communication avec son ingénieur Mark Slade.
Un deuxième arrêt coûteux pour Magnussen
Au 38e tour, alors qu'il était solidement installé dans le top 10, l'équipe lui a demandé de s'arrêter une deuxième fois, craignant que ses pneus ne s'effondrent en fin de course puisqu'il fut l'un des premiers pilotes à s'arrêter au stand (au 18e tour). « Kev, la situation est que nous sommes préoccupés par la dégradation de tes pneus à la fin, c'est pourquoi nous avons fait cette suggestion. Nous pensons que ce sera le même ou un meilleur résultat », avait expliqué son ingénieur de course à ce moment-là. Un choix qui s'est avéré erroné selon Ayao Komatsu, le patron de Haas, qui a reconnu que l'équipe avait fait une erreur en ne le laissant pas en piste, comme tous les autres pilotes.
« Du côté de Kevin, c'était presque l'inverse, car notre stratégie de base était à deux arrêts, mais il y a eu une communication confuse vers la fin de la course. Je pense que nous aurions dû marquer des points avec les deux voitures aujourd'hui. Bien que Kevin aurait peut-être eu du mal à conserver la 10e place, il aurait au moins eu une chance. » De son côté, le Danois a préféré rester modéré à l'arrivée de la course, sans toutefois cacher sa frustration. « Pas sûr que l'on puisse dire que c'est de la malchance, mais c'est comme ça », a-t-il expliqué à la chaîne officielle de la F1.
« Je n'ai pas marqué de points aujourd'hui, je pense qu'on avait une bonne chance de le faire, mais on n'a pas réussi. Vous sortez de la voiture, vous allez directement parler aux médias, il vaut mieux que je parle à l'équipe d'abord. » Malgré cette déception, l'écurie américaine ressort du Grand Prix des États-Unis avec sept points de plus. Elle se place désormais devant Racing Bulls au classement des équipes et aborde avec confiance les cinq dernières manches de la saison.
Vous pouvez ajoutez Motors Inside dans vos sources favorites sur Google News.
