Charles Leclerc reçoit 10 000€ d'amende pour mauvais comportement
F1. Charles Leclerc s'est retrouvé surpris en conférence de presse la semaine dernière au Mexique alors qu'il a utilisé un gros mot en conférence de presse. Oubliant la règle du 0 gros mots en public, il a immédiatement réagit en rigolant. Après avoir été convoqué par la FIA, il a écopé d'une amende de 10 000 € dont la moitié avec sursis.
Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, s'est retrouvé au centre d'une controverse après le Grand Prix de Mexico 2024. Les commissaires de course, mandatés par la FIA et en coopération avec l'ASN mexicaine (OMDAI) et le steward brésilien, ont été amenés à enquêter sur une déclaration faite par Leclerc lors de la conférence de presse d'après-course. L'origine de cette enquête repose sur le langage jugé inapproprié utilisé par le pilote en réponse à une question posée pendant la conférence.
Après avoir dit un gros mot, sans faire exprès, le pilote monégasque a ensuite rigolé en disant « Mince, je ne veux pas rejoindre Max ». Faisant référence aux travaux d'intérêts généraux reçus par Max Verstappen après l'utilisation de gros mots en conférence de presse.
Immédiatement, « Leclerc a réalisé son erreur et a présenté ses excuses », une réaction qui a joué un rôle déterminant dans l'évaluation de la situation par les commissaires. Cet élan de sincérité de sa part montre bien l'émotion et la tension présentes dans ces instants critiques où chaque mot prononcé peut parfois dépasser la pensée.
Les commissaires, dans leur rapport, ont tenu à rappeler que « c'est la politique de la FIA de garantir que le langage utilisé dans ses conférences publics, comme les conférences de presse, soit conforme aux standards généralement acceptés pour tous les publics et toutes les diffusions ». En effet, en tant que figures publiques et modèles pour les fans de sports mécaniques, les pilotes de Formule 1 se doivent d'incarner des valeurs exemplaires. Cette exigence de la FIA n'est pas nouvelle et elle a déjà été renforcée dans des cas antérieurs, ce qui permet de maintenir un niveau de responsabilité élevé pour les participants.
Malgré la nature de l'incident, les commissaires ont noté plusieurs éléments atténuants en faveur de Leclerc. D'une part, « le langage n'était dirigé vers personne ou aucun groupe » et, d'autre part, Leclerc a fait preuve d'un « comportement contrit » qui a manifestement influencé la décision finale. En raison de cette attitude exemplaire après l'incident, les commissaires ont jugé qu'une amende était suffisante pour adresser ce rappel à l'ordre, sans toutefois imposer une sanction plus sévère. Leclerc a donc été condamné à une amende de 10 000 euros, dont 5 000 avec sursis sous condition qu'il n'y ait pas d'infraction similaire au cours des douze prochains mois.
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