Hamilton : « Je sais que je l'ai encore », malgré ses difficultés au Qatar
Sixième sur la grille du Grand Prix du Qatar, Lewis Hamilton traverse une période délicate en qualifications cette saison. Le septuple champion du monde en demi-teinte, affirme conserver son niveau et pointe les limites de sa Mercedes.
Lewis Hamilton affirme conserver toute sa capacité à performer au plus haut niveau, malgré une nouvelle séance de qualifications décevante au Grand Prix du Qatar qui l'a vu terminer 6ème sur la grille, loin derrière son coéquipier George Russell.
Face aux performances en baisse, le septuple champion du monde de Formule 1 ne cherche pas d'excuses. En effet, il reconnaît traverser une période compliquée mais refuse catégoriquement de douter de ses capacités, « Je sais que je l'ai encore. C'est juste que la voiture ne peut pas aller plus vite, je sais définitivement que je l'ai encore. Ce n'est pas une question dans mon esprit. », a-t-il déclaré avec conviction après les qualifications.
Les chiffres racontent pourtant une autre histoire cette saison. Avec une différence de temps de 0,436 secondes par rapport à Russell, qui partira lui de la première ligne, le champion de F1 ne masque pas la réalité, « Je suis lent. Je suis à une demi-seconde dans la même voiture ». Des propos qui font écho à ses déclarations de vendredi lors des qualifications sprint, où il confiait ne plus être rapide, sans savoir exactement pourquoi ni comment y remédier. L'écart avec Russell lors de cette session était de 0,399 secondes, ce qui confirme une tendance inhabituelle qui préoccupe le champion britannique.
Le constat est d'autant plus saisissant pour celui qui domine les statistiques historiques des pole positions en Formule 1. Cette saison marque un tournant, où sur l'ensemble des séances de qualifications, sprint inclus, le bilan penche nettement en faveur de son coéquipier, avec seulement six séances à son avantage sur vingt-trois.
Une fin de chapitre éprouvante avec Mercedes
Malgré ces statistiques préoccupantes, Hamilton reste pragmatique quant à sa situation actuelle, « Ce n'était pas une séance compliquée. Mes tours étaient plutôt corrects, simplement une demi-seconde plus lents », explique-t-il. « J'ai configuré ma voiture un peu différemment aujourd'hui et honnêtement, la voiture se comportait bien. C'est la première fois que nous avons fait un changement de réglages et la voiture semblait bonne. »
Pour le Grand Prix aujourd'hui, le septuple champion du monde s'élancera de la troisième ligne, entre les deux Ferrari. Une position qui pourrait lui permettre de se battre pour un bon résultat, même s'il reconnaît que les solutions immédiates à ses problèmes de performance sont limitées, « Ce n'est pas possible de changer ça maintenant », concède-t-il.
Hamilton s'apprête à quitter Mercedes fin 2024, après 12 années au sein de l'équipe, pour rejoindre Ferrari. Un nouveau chapitre qui pourrait lui permettre de retrouver son meilleur niveau, mais pour l'heure, le champion britannique reste concentré sur la fin de saison avec Mercedes, même s'il avoue, « J'ai hâte d'être à la fin. », sûrement que cela se termine afin de pouvoir tourner la page sur la Mercedes W105.
Lors de la course sprint, Hamilton a montré quelques signes encourageants, notamment lors d'une bataille avec son futur coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc. Une expérience qui l'a poussé à promettre plus de combativité pour le Grand Prix, « Si je me retrouve dans la même position demain, je me battrai davantage, c'est sûr. », a-t-il promis.
