F1

La FIA justifie l'arrivée tardive de la voiture de sécurité à cause du rétroviseur sur la piste

La FIA a tenu à expliquer les raisons qui ont poussé la voiture de sécurité à n'entrer sur la piste que lorsque le rétroviseur a été explosé par une monoplace, créant de multiples débris et des crevaisons. Alors que le débris était sur la piste depuis plusieurs tours.

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Le débris était situé juste quelques mètres avant la ligne blanche, au milieu de la ligne droite ici sur la photo de notre photographe.
© Motors Inside / Le débris était situé juste quelques mètres avant la ligne blanche, au milieu de la ligne droite ici sur la photo de notre photographe.

Un débris sur une ligne droite d'un circuit de Formule 1 où les pilotes arrivent à 330 km/h, c'est dangereux. Néanmoins, le débris était placé hors de la trajectoire principale, mais surtout hors de la zone d'intervention humaine pendant le déroulement de la course, empêchant toute action rapide. Il a donc fallu attendre.

Lors du Grand Prix du Qatar, la Williams d'Alexander Albon a vu son rétroviseur s'envoler. La pièce en carbone, tranchante, a atterri sur la piste, en plein milieu de la ligne droite de départ-arrivée du circuit de Losail. Située juste avant la zone de sortie des stands, où les pilotes s'insèrent sur le circuit, et parfaitement au centre de la piste, il était impossible pour un commissaire de piste de courir récupérer le débris sans risquer un accident.

La FIA a tenu à préciser des informations sur le sujet par « souci de transparence. »

Pas de Virtual Safety Car possible ni de voiture de sécurité classique

En cas de petits débris ne nécessitant pas une mise en danger directe, la FIA propose généralement de mettre en place une VSC (Virtual Safety Car, ou voiture de sécurité virtuelle) qui s'affiche sur le volant des pilotes et limite la vitesse des monoplaces à 50 %. Cependant, dans ce cas précis, le débris était situé dans une zone où aucun commissaire n'aurait pu récupérer la pièce de carbone à temps, sans risquer de gêner une monoplace ou de mettre sa propre vie en danger.

La FIA n'a donc pas pu opter pour une VSC. De plus, il n'est pas d'usage pour la FIA de déployer une voiture de sécurité pour un débris hors trajectoire et jugé trop petit pour représenter un danger immédiat.

« En temps normal, la voiture de sécurité n'est pas déployée lorsqu'il y a une petite quantité de débris en dehors de la trajectoire de course », détaille la FIA aux médias.

Pour compenser l'absence de la voiture de sécurité à ce moment-là du Grand Prix, un double drapeau jaune a été déployé dans la dernière partie de la ligne droite. Les pilotes sont obligés de ralentir sous double drapeau jaune, mais cela a piégé Lando Norris, qui a été sanctionné plus tard par la FIA avec un passage obligatoire aux stands et un arrêt de 10 secondes (Stop and Go).

Faire entrer la voiture de sécurité une fois le rétroviseur percuté

Certaines critiques ont pointé le fait que la voiture de sécurité ait été déployée tardivement, après que le rétroviseur a été percuté par la Sauber de Valtteri Bottas. La FIA a expliqué que cette décision visait à éviter d'autres accidents causés par les débris présents sur la trajectoire.

Ces débris ont provoqué, en effet, deux crevaisons consécutives, celles de Lewis Hamilton et de Carlos Sainz.

« L'importante quantité de débris après qu'une voiture a percuté un miroir, ainsi que les crevaisons survenues peu après, ont conduit à la décision de déployer la voiture de sécurité », explique le communiqué. « Un VSC (Virtual Safety Car) n'aurait pas suffi dans ce cas, car les voitures restent dispersées, ne permettant pas aux commissaires d'avoir assez de temps pour dégager les débris. »

La mise en place de la voiture de sécurité repose sur des critères précis, mais elle reste à l'appréciation du directeur de course. Il convient de rappeler que le nouveau directeur de course, Rui Marques, a récemment pris ses fonctions.

À noter que la FIA a demandé le remplacement de la voiture de sécurité en cours de Grand Prix en raison d'un problème sur les feux de la deuxième voiture de sécurité. « Lors de la deuxième intervention de la voiture de sécurité, les feux ont rencontré un dysfonctionnement. Toutes les équipes ont été informées verbalement que la voiture de sécurité rentrerait aux stands, permettant ainsi un redémarrage normal. Bien que la cause du dysfonctionnement ait été identifiée et résolue, par précaution, la voiture de sécurité a été remplacée avant son troisième déploiement. »

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1 commentaire
  1. Gravatar Jeff
    JeffLe 03/12/2024, 11:03
    Envoyer un drone pour enlever le rétroviseur vu qu'il était en dehors de la trajectoire ? Ou bien un passage par la voie des stands...
    Répondre
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