La Ferrari 2025 a passé les crash-tests de la FIA
L'écurie italienne vient de passer avec brio les crash-tests obligatoires imposés par la FIA. Un beau cadeau délivré à son nouveau pilote Lewis Hamilton et une manière de montrer qu'elle est déjà prête pour la saison prochaine.


Une nouvelle année qui commence bien pour Ferrari. Deuxième au championnat des constructeurs en 2024, seulement 14 points derrière McLaren, l'équipe de Frédéric Vasseur a de grandes ambitions pour 2025. Avec l'arrivée de Lewis Hamilton en provenance de Mercedes, l'écurie italienne dispose du pilote le plus titré du plateau (sept titres mondiaux) et de celui qui compte le plus de victoires (105 victoires). Le Britannique, qui ne prendra pas tout de suite le volant de sa nouvelle monoplace — Ferrari organisant souvent un test fin janvier à Fiorano avec une ancienne voiture durant deux jours de roulage — a néanmoins déjà reçu une bonne nouvelle : la voiture est prête pour 2025.
Ferrari a passé les tests de collision de la FIA
Selon de nombreuses rumeurs relayées par Planet F1, l'équipe de Maranello a passé avec succès les traditionnels "crash-tests" de la FIA permettant de vérifier la conformité de la monoplace, particulièrement au niveau de la cellule de survie (le cockpit) et de la crash box arrière. Cela signifie donc que la voiture ne présente pas de danger et qu'elle est autorisée à rouler sur les pistes. Une étape toujours importante pour savoir où en est la monoplace et pour ensuite poursuivre son développement. Même si aucune révolution n'est prévue en 2025, Ferrari a un objectif clair : remporter les deux titres mondiaux. Pour ce faire, Ferrari a annoncé procéder à une refonte de sa voiture.
Une voiture totalement modifiée pour 2025
C'est en tout cas ce qu'a rapporté Frédéric Vasseur, qui a révélé que le projet 677, nom donné à la monoplace 2025, sera totalement nouveau. Parmi les changements principaux, on note l'adoption d'une suspension à tirants à l'avant, une directive déjà utilisée par Red Bull et McLaren depuis la nouvelle réglementation de 2022. Cette solution permet notamment d'améliorer le flux d'air sous le châssis, près du soubassement — une zone clé pour renforcer l'efficacité aérodynamique de la voiture. Un changement loin d'être anodin, puisqu'il devrait permettre à Hamilton d'être plus à l'aise dans une monoplace, lui qui s'est à plusieurs reprises plaint de sa Mercedes en 2024.
À l'inverse, Ferrari souhaite conserver sa suspension à tirants à l'arrière, en raison de son rôle essentiel dans la bonne gestion des pneus cette saison.
Une équipe technique familière pour Hamilton
Une autre bonne nouvelle pour Hamilton réside dans l'équipe technique qui l'accompagnera chez Ferrari. Malgré l'incapacité de faire venir Peter Bonnington — avec qui il entretient des liens étroits — le septuple champion du monde connaît déjà plusieurs membres du staff pour avoir travaillé avec eux par le passé. Parmi eux, on retrouve Loïc Serra, ancien ingénieur chez Mercedes et désormais directeur technique de Ferrari. Chez Mercedes, le Français partageait la même vision qu'Hamilton, notamment sur le concept "zéro ponton" introduit par l'écurie allemande à partir de 2022.
De plus, il aura la chance de retravailler avec Frédéric Vasseur, les deux hommes ayant déjà collaboré lorsque le Français avait mené l'Anglais au titre en GP2 avec ART GP.
Avant de prendre la piste pour les essais de pré-saison, Hamilton roulera les 21 et 22 janvier sur la piste de Fiorano pour des tests. Si la saison 2025 s'annonce tout aussi passionnante que celle de 2024, toutes les équipes seront confrontées à un dilemme : doivent-elles continuer à développer leur monoplace pour essayer de revenir à l'avant de la grille, ou doivent-elles concentrer tous leurs moyens sur la voiture de 2026 ? À l'heure actuelle, l'incertitude règne, et les premières courses de la saison devraient nous apporter les premières réponses.