Hamilton aura trois courses pour s'adapter à sa nouvelle voiture
Le Britannique va entamer la saison 2025 au sein d'une nouvelle équipe. Si la voiture italienne semble compétitive, le septuple champion du monde devra rapidement se mettre dans le rythme s'il veut avoir une chance de décrocher un huitième titre mondial.
Hamilton déjà sous pression ? Alors que la saison 2025 n'a pas encore débuté, plusieurs déclarations ont secoué le monde de la Formule 1, à commencer par celle de Martin Brundle. L'ancien pilote, désormais commentateur chez Sky Sports F1, a déclaré que le septuple champion du monde britannique n'aura que trois courses pour s'adapter à sa nouvelle voiture et être dans le rythme de son coéquipier Charles Leclerc.
Des consignes d'équipe possibles chez Ferrari
Si cela n'est pas le cas, un rapport venant d'Italie affirme que Ferrari est déjà prête à instaurer des consignes d'équipe si l'un des deux pilotes prend le dessus sur l'autre. Frédéric Vasseur, le patron de l'écurie italienne, avait insisté sur ce point peu après sa nomination à la tête de l'écurie en décembre 2022. L'objectif est clair : maximiser ses chances de remporter un titre qui échappe à Ferrari depuis 2008. Des déclarations qui ajoutent encore plus de crainte pour Lewis Hamilton qui, malgré sa très grande expérience, est conscient qu'il devra encore élever son niveau s'il veut atteindre son ultime objectif : remporter un huitième titre avec Ferrari.
Le Britannique avait d'ailleurs reconnu ne pas avoir été assez rapide en 2024, notamment en qualifications (19-5 à l'avantage de George Russell). En 2025, il ne doit pas reproduire ces performances. Interrogé par Sky Sports News, Martin Brundle a déclaré que le nouveau pilote Ferrari devra obligatoirement répondre aux exigences de l'écurie italienne dès le troisième Grand Prix, qui se déroulera au Japon le 6 avril prochain.
Une adaptation qui doit être très rapide
« Il doit le faire. Il doit utiliser son expérience. À ce niveau, il n'y a pas d'excuses pour personne, même pour les rookies, auxquels on accorde au maximum une demi-saison pour se mettre au niveau. Ils s'attendront à ce que quelqu'un comme Lewis ait déjà pris le dessus sur son entourage et sa voiture en deux ou trois courses, pour être honnête », a expliqué l'ancien pilote Tyrell avant de conclure par « Ne sous-estimez jamais Lewis Hamilton », une manière de répondre à certaines critiques concernant l'arrivée du Britannique dans l'équipe de Maranello et de mettre déjà la pression sur les rivaux de l'ancien pilote Mercedes.
Malgré ces critiques, Hamilton a été chaleureusement accueilli par l'équipe et les fans lors de sa première venue à Maranello, avec des centaines de personnes qui ont été présentes pour assister à son arrivée. Malgré un accident cette semaine à Barcelone au volant de sa nouvelle monoplace, l'ancien pilote McLaren dispose d'une totale confiance de la part de son équipe. Pour sa première saison, il touchera 57 millions de dollars, faisant de lui le pilote le mieux payé sur la grille. Pour Martin Brundle, le Britannique vaut largement cette somme au regard de ce qu'il va apporter au sein de la structure.
« Sans aucun doute, » a-t-il expliqué lorsqu'on lui a demandé si Hamilton constituait déjà une valeur ajoutée pour Ferrari. « Deux des plus grands noms de l'histoire de la F1 en 75 ans – certains diraient peut-être LES plus grands noms, Ferrari et Hamilton – s'associent. Lewis tout de rouge vêtu, dans l'écarlate du cheval cabré. Une histoire absolument extraordinaire, un cadeau qui continuera d'offrir du spectacle pour nous. »
Hamilton et Ferrari : une association idyllique ?
Pour le Britannique, le septuple champion du monde réussira son association avec Ferrari bien qu'elle pose certains défis majeurs. « Mais je pense qu'il réussira. Il a passé tout ce temps chez McLaren, puis chez Mercedes. Ce n'est que sa troisième équipe en F1, et il voudra montrer que, malgré ses 40 ans, il n'est pas fini comme certains le disaient l'an dernier, et qu'il a encore pris la bonne décision. Je pense qu'il arrivera plein d'énergie. »
« Mais ce sera un défi, car il doit s'adapter à une nouvelle langue, comprendre où se trouvent tous les boutons dans l'équipe. Il a laissé derrière lui Bono, son ingénieur emblématique, et le cocon de Mercedes, donc ce ne sera pas si facile. C'est pourquoi, je pense, il a rappelé Angela [Cullen, sa préparatrice physique] et son manager, Marc Hynes, pour s'entourer de son équipe habituelle. De grands défis l'attendent. Charles Leclerc, son coéquipier, est chez Ferrari depuis sept ans, il sait exactement où sont tous les bons leviers, qui fait quoi et qui prend les décisions. Leclerc est incroyablement rapide, mais je n'ai aucun doute que si Ferrari a une voiture capable de gagner des courses ou un championnat, alors Lewis peut gagner des courses, voire le championnat. »
Alors que la saison n'a même pas débuté, l'arrivée d'Hamilton chez Ferrari pose plusieurs questions. Retrouvera-t-il son niveau aussi bien en course qu'en qualifications ? Sera-t-il capable de jouer le titre et même de le remporter ? Rendez-vous le 16 mars prochain en Australie pour avoir un premier élément de réponse.
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