F1

Andrea Stella confirme les faiblesses de la MCL39

McLaren débute 2025 avec un souci de taille : un arrière trop instable sur sa nouvelle MCL39. Lando Norris et Andrea Stella confirment que ce défaut, accentué à Bahreïn, pourrait leur poser problème à l'approche du premier Grand Prix en Australie.

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Andrea Stella, directeur de McLaren
© McLaren / Andrea Stella, directeur de McLaren

La saison n'a pas encore commencé, mais chez McLaren, les premiers essais hivernaux ont déjà mis en lumière un problème qui pourrait leur compliquer la vie : une instabilité de l'arrière sur la toute nouvelle MCL39. C'est Lando Norris lui-même qui a levé le drapeau rouge. Le Britannique, qui a enchaîné les tours jeudi lors des essais de pré-saison à Bahreïn, a rapidement ressenti des difficultés avec une monoplace capricieuse.

Des soucis de survirage et de sous-virage ont émaillé ses relais, jusqu'à un moment chaud au virage 4 : « Un gros craquement » qui l'a forcé à enclencher la marche arrière pour repartir. Andrea Stella, le directeur de McLaren, ne cherche pas à minimiser la situation. Au contraire, il valide l'analyse de son pilote : « Je pense que les commentaires de Lando concernant l'instabilité de l'arrière sont justes », confie-t-il aux médias après les essais.

Bahreïn, le circuit qui ne pardonne pas

Difficile de faire pire que Bahreïn pour exposer les faiblesses d'une voiture. Ce circuit a toujours été un casse-tête pour McLaren, et l'histoire ne ment pas : un seul podium en 17 ans, celui de Lewis Hamilton en 2010. Autant dire que ce n'est pas ici que l'équipe de Woking a l'habitude de briller.

Pourquoi ce tracé est-il si impitoyable ? Andrea Stella a la réponse : « Quand vous venez à Bahreïn, je serais très, très surpris si vous n'aviez pas une limitation du train arrière et une limitation de la traction. D'une certaine manière, ces limitations sont inhérentes au circuit. »

McLaren avait pourtant ciblé cette zone comme une priorité de développement cet hiver. « D'après ce que nous avons vu dans les données, nous pensons que nous nous sommes améliorés de ce point de vue, mais vous améliorez d'une manière qui ne va jamais faire disparaître ce genre de problèmes », tempère Stella.

Le directeur de l'écurie rappelle que les limites techniques imposées par la FIA rendent toute évolution plus complexe. « Vous allez toujours souffrir de la même limitation, mais en fin de compte, vous devez essayer de réduire ces limitations de plus en plus », explique-t-il.

Et de se souvenir d'une époque où une révolution technologique pouvait changer radicalement la donne : « La seule fois où j'ai vu quelque chose changer aussi radicalement, c'était en 2011 et 2012 avec l'effet d'échappement. D'une séance à l'autre, la voiture n'avait plus aucun problème de traction ! » Mais ce genre d'innovation n'est plus envisageable aujourd'hui, et McLaren devra trouver d'autres solutions pour stabiliser sa monoplace.

McLaren sous pression

Le premier Grand Prix de la saison aura lieu à Melbourne le 16 mars. D'ici là, l'équipe britannique va devoir travailler d'arrache-pied pour comprendre comment optimiser son package. Car pendant que McLaren se débat avec ses problèmes de train arrière, la concurrence ne l'attend pas.

Alors, McLaren arrivera-t-elle à corriger le tir d'ici Melbourne ? Réponse sur la piste dans quelques semaines !

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