F1

Ferrari bloque l'arrivée d'Enrico Cardile chez Aston Martin

Aston Martin se heurte à un obstacle inattendu dans le recrutement d'Enrico Cardile, ancien directeur technique de Ferrari. Alors que l'écurie britannique vient d'accueillir Adrian Newey, un différend juridique avec Ferrari bloque l'arrivée de Cardile jusqu'en juillet 2025.

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Enrico Cardile quand il était encore chez Ferrari
© Scuderia Ferrari / Enrico Cardile quand il était encore chez Ferrari

Pour Aston Martin, cette semaine devait être celle de tous les espoirs. L'écurie de Silverstone a accueilli en grande pompe Adrian Newey, le célèbre ingénieur, officialisant ainsi son rôle de nouvel associé de gestion technique. Cependant, cette arrivée prestigieuse est assombrie par un contretemps majeur : la venue d'Enrico Cardile, recruté pour devenir directeur technique en chef, est bloquée par Ferrari.

Cette situation a conduit à un imbroglio juridique entre Cardile et son ancien employeur, Ferrari, qui a décidé de faire respecter à la lettre la clause de non-concurrence de son ancien directeur technique châssis. La justice italienne a donné raison à la Scuderia, prolongeant cette clause jusqu'au 17 juillet 2025.

Un blocage préjudiciable pour le projet 2026

Cette décision de justice est un coup dur pour Aston Martin. Enrico Cardile, dont le recrutement avait été annoncé dès juillet 2024, devait prendre ses fonctions début 2025. Ce retard empêchera Cardile de contribuer au développement crucial de la monoplace 2026 avant le 18 juillet 2025. Or, la saison 2026 marquera un tournant majeur en Formule 1 avec l'introduction de nouvelles réglementations techniques. Son absence durant les premiers mois de développement de la voiture 2026 pourrait donc être très préjudiciable aux ambitions de l'écurie britannique.

Ferrari justifie sa position, Aston Martin minimise et attend une résolution

Ferrari justifie ce blocage en affirmant qu'Enrico Cardile aurait déjà « violé son engagement de non-concurrence » en collaborant avec Aston Martin avant la fin de sa période de jardinage. La Scuderia explique que cette clause a pour objectif « d'empêcher d'autres équipes de F1 d'obtenir un avantage concurrentiel injustifié en l'engageant plus tôt que prévu, causant ainsi un préjudice irréparable à Ferrari ».

De son côté, Aston Martin adopte un discours prudent. L'écurie a déclaré qu'« il s'agit d'une affaire entre Enrico, Ferrari et leurs représentants légaux en Italie, et toutes les parties restent engagées dans ce processus ». Aston Martin se refuse à tout autre commentaire pour le moment et promet « une annonce en temps voulu ».

Malgré l'arrivée d'Adrian Newey, ce blocage autour d'Enrico Cardile constitue un sérieux revers pour Lawrence Stroll, propriétaire d'Aston Martin, qui ambitionne de jouer les premiers rôles en Formule 1 dès 2026. Andy Cowell, récemment promu directeur d'Aston Martin, se retrouve donc confronté à un dossier épineux dès sa prise de fonction. Il devra gérer au mieux cette situation afin de minimiser l'impact de ce contretemps sur le développement de la future monoplace et sur le partenariat moteur avec Honda, également prévu pour 2026.

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