La petite entreprise qui vend des canettes, devenue référence en sport mécanique. Aujourd'hui, Red Bull Racing fête ses 20 ans d'existence en Formule 1. L'occasion de revenir sur le parcours hors normes d'une écurie partie de rien.
En 20 ans, Red Bull comptabilise : 122 victoires, 6 titres de constructeur, 8 titres de pilote et a participé à 394 Grand Prix. Aujourd'hui l'écurie autrichienne basée en Angleterre pointe dans le top 3 des constructeurs et gagne le championnat des pilotes, mais ça n'a pas toujours été le cas. La route jusqu'au sommet n'a pas toujours été un long fleuve tranquille.
La préface
À la fin des années 60, les Autrichiens tombent en amour pour Jochen Rindt, pilote chez Lotus habitué des podiums. En 1970, la relation entre les Autrichiens et Rindt est à son paroxysme. Le pilote file droit vers la victoire du championnat, remportant une série de victoires toutes plus belles les unes que les autres. Mais Rindt fait partie des tragédies de ceux qui nous ont quittés en piste : il décède lors des essais du Grand Prix d'Italie. Il est d'ailleurs le seul champion à avoir reçu sa couronne à titre posthume.
Pour Helmut Marko, l'influence de Rindt a été très forte. Tous deux se connaissent depuis l'enfance et ont pour rêve de devenir pilote. Leurs chemins se séparent un peu quand Marko entre à l'université pour y étudier le droit. C'est en 1970 qu'il a l'opportunité de piloter une F1 : il a participé à 9 courses pour BRM et, en 1971, il a remporté les 24 h du Mans. Mais en 1972, sa carrière s'arrête brusquement lorsqu'une pierre heurte son casque, brise sa visière et touche son œil gauche au Grand Prix de France, le rendant inapte à piloter. Ne voulant pas quitter les circuits, il est devenu manager des jeunes talents autrichiens et a fondé l'équipe RSM qui courait en DTM et F3.