Lewis Hamilton est préoccupé par le fait que la Ferrari SF-25 conserve un trait « problématique » de Mercedes
Les essais de pré-saison ont révélé une Ferrari SF-25 capricieuse, compliquant l'adaptation de Lewis Hamilton et de Charles Leclerc. Entre instabilité et problèmes de suspension, la Scuderia doit trouver des solutions avant l'ouverture de la saison en Australie.


Alors que la saison 2025 de Formule 1 démarre, tout le monde a les yeux rivés sur Lewis Hamilton, qui fait ses débuts au volant d'une Ferrari. Après 12 ans de domination chez Mercedes et des années de glorieuse rivalité avec Red Bull et McLaren, le septuple champion du monde prend un virage audacieux en rejoignant la Scuderia.
Mais il semblerait que le chemin vers un huitième titre record ne soit pas aussi facile que prévu. Selon Gary Anderson, la Ferrari SF-25 présente des similitudes avec la Mercedes W15 de 2024, une voiture que Hamilton a trouvée « problématique ». Lors des tests de pré-saison à Bahreïn, il a rapidement perçu des caractéristiques gênantes qui ne vont pas dans le sens de ses préférences de conduite.
L'ancien directeur technique de la F1 s'est montré sceptique lors des essais de pré-saison à Bahreïn : « Dès le début, la SF-25 ne semble pas être aussi facile à conduire que je l'aurais espéré. Hamilton aime les voitures dociles qui lui permettent de tirer le meilleur parti de son talent et de réduire le temps au tour. Elles n'avaient pas l'air aussi dociles [lors des essais] », souligne Gary.
Les essais de pré-saison ne sont pas rassurants
Les premiers tests de la Ferrari SF-25 ont révélé une voiture capricieuse, non seulement pour Hamilton, mais aussi pour son coéquipier Charles Leclerc. La voiture semble souffrir de défauts qui ne passent pas inaperçus, avec un comportement imprévisible sur la piste. Lors de ces essais, Hamilton a eu du mal à dompter la voiture, notamment à cause de son rebond.
Alex Brundle, pilote de course, a commenté les images prises à bord de la voiture de Hamilton : « Cette Ferrari semble vraiment difficile à conduire cet après-midi. Sortir au virage 4, entrer au virage 11, large. Traverser le coin médian du virage 13 également. Partout où il a la queue au vent, Hamilton peine vraiment à atteindre l'apex. » Même dans ses secteurs préférés, Hamilton ne semble pas en confiance avec la SF-25.
Les difficultés rencontrées par Ferrari ne se limitent pas au comportement de la voiture. La modification de la configuration de la suspension avant à barre d'attelage, une première depuis 2015, a altéré l'équilibre de la SF-25. Un changement qui a créé un déséquilibre entre le sous-virage et le survirage, une situation que Charles Leclerc, particulièrement sensible à ce type de comportement, n'a pas appréciée.
« Je ne suis pas sûr qu'il ait un forfait – encore – mieux adapté à lui que la voiture problématique qu'il conduisait en 2024 », explique Gary Anderson. Il est évident que Loic Serra, directeur technique, et son équipe travaillent d'arrache-pied pour corriger ces défauts avant le début de la saison.
Des ajustements à prévoir avant le GP d'Australie
Alors que la saison approche à grands pas, les ingénieurs de Ferrari ne laissent rien au hasard. Objectif : régler les problèmes de comportement de la SF-25 avant le Grand Prix d'Australie. Le défi est de taille. Alex Brundle a insisté sur le fait que la Ferrari « a l'air vraiment, vraiment méchante derrière le volant », une remarque qui souligne les difficultés de Hamilton à trouver un bon feeling avec la voiture.
Les prochaines semaines seront décisives. Ferrari doit non seulement corriger les problèmes de suspension, mais aussi s'assurer que la SF-25 pourra rivaliser avec Red Bull, McLaren et Mercedes dès les premières courses. La pression est forte, mais la Scuderia a déjà montré par le passé qu'elle savait rebondir.