F1

Grand Prix d'Australie : Les enjeux de la course d'ouverture

Après trois (longs) mois de trêve. La F1 retrouve le chemin des circuits ce week-end et pose ses valises à Melbourne en Australie. Petits nouveaux, hiérarchie, météo…découvrez tous les enjeux de ce premier Grand Prix 2025.

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La saison s'ouvre à Melbourne ce dimanche, une première depuis 2019.
© Motors Inside / La saison s'ouvre à Melbourne ce dimanche, une première depuis 2019.

Back to school ! La saison s'ouvre en Australie, une première depuis 2019, soit six ans. A l'époque, Valtteri Bottas avait gagné devant Lewis Hamilton et Max Verstappen. Depuis, il y a eu pas mal de changements. Bottas n'est plus en F1, Hamilton ne roule plus pour Mercedes et Verstappen est quadruple champion du monde. Rien que ça…

Sur les 20 pilotes présents sur la grille au départ du Grand Prix d'Australie 2019, seulement dix vont débuter cette saison 2025. Cette année est d'ailleurs marquée par un renouvellement exceptionnel de pilotes. Six pilotes s'apprêtent à entamer leur première saison comme pilote officiel de Formule 1, une première depuis 2010. Trois d'entre eux disputeront même le premier Grand Prix de leur vie au volant d'une F1 : Isack Hadjar, Kimi Antonelli et Gabriel Bortoleto.

L'enjeux est de taille pour eux. Pas question de podium ou même de top10 mais simplement d'assurer une bonne performance, sans casser la voiture. Pour ça, il ne faudra pas céder à l'euphorie et à l'émotion de ce que représente cette grande première.

« Ça semble toujours irréel de me dire que la prochaine fois que je serais en piste, ce sera mon premier Grand Prix de Formule 1, » confiait Kimi Antonelli en marge des essais de pré-saison. « J'ai tellement hâte, j'ai attendu tout l'hiver pour ça et ça s'approche. On est à deux semaines de cette réalité et je pense que ce sera à la fois excitant et émouvant, je suis impatient. »

Pour ne pas leur faciliter la tâche, la météo s'annonce capricieuse sur le circuit de l'Albert Park. Samedi, pour les qualifications, la température pourrait monter aux alentours des 37°C, dix degrés de plus que pour la course. Cette différence de températures aurait alors des conséquences sur les pneus et l'adhérence de la piste. Mais le ciel pourrait également s'assombrir, le risque de pluie étant évalué à 76% pour le dimanche. Bref, si le bulletin météo ne s'améliore pas, nos jeunes pilotes auront du fil à retordre pour leurs premiers tours de roues.

Et s'il y en a un qui est peut-être plus sous pression que les autres, c'est Jack Doohan. D'après les rumeurs, le pilote Alpine serait déjà sur la sellette. Avec Franco Colapinto en embuscade et un Flavio Briatore exigeant, l'Australien devra briller dès Melbourne pour sécuriser son avenir.

Les yeux rivés sur Hamilton

Le nouveau pilote Ferrari ne cache pas ses espoirs de titre avec la Scuderia dès cette année. N'est-ce pas un peu prétentieux de sa part ? Sa première performance sera forcément très scrutée par ses fans et surtout par ses détracteurs.

« Je ne pense pas que Lewis recevra la même attention chez Ferrari », explique Bernie Ecclestone, ancien patron de la F1, dans une interview accordée au Telegraph. « Tout d'abord, l'équipe est satisfaite de Charles Leclerc, son coéquipier. Leclerc parle leur langue, donc ils vont s'occuper de lui. Même si Lewis se débrouille bien, il aura encore beaucoup d'ennemis, parce qu'il est arrivé tout d'un coup. »

Effectivement, la question se pose. Lewis Hamilton pourra t-il rivaliser avec Charles Leclerc, le dieu des Tifosi depuis six saisons ? Le Monégasque a d'ailleurs dominé tous ses équipiers en rouge, de Sebastian Vettel à Carlos Sainz.

Une première idée de la hiérarchie

Ce n'est pas un scoop, le plateau s'est déjà beaucoup resserré en fin de saison passée et devrait continuer de le faire. L'année s'annonce donc pleine de suspens et tout le monde est impatient de découvrir un début de hiérarchie à Melbourne. Après les tests de pré-saison, dont les performances sont à mettre entre guillemets, Mercedes, Red Bull, Ferrari et McLaren sont toujours être les forces en présence.

Parmi ce quatuor, l'équipe championne du monde en titre des constructeurs semble être la grande favorite. « Nous n'avons plus d'excuses. Nous avons prouvé l'année dernière que nous avions tout ce qu'il fallait pour nous battre au sommet et être les meilleurs. Si nous ne le sommes pas en début de saison, c'est que nous ne sommes pas assez bons, » estime Lando Norris.

Même son de cloche chez les concurrents. Charles Leclerc et Max Verstappen admettent avoir une longueur de retard sur l'équipe aux couleurs papaye.

« Nous avons encore du travail. Je pense donc que pour l'instant, une écurie est clairement devant. Cette équipe est orange, » annonçait Verstappen à la télévision néerlandaise, en référence à McLaren.

Après les tests de pré-saison, Charles Leclerc explique que la Scuderia avance « vers la première course avec un peu plus d'inconnues, » tandis que le pilote Red Bull estime, lui, qu'il n'est pas possible pour son équipe de « viser la victoire dès Melbourne ».

L'hégémonie Red Bull est-elle terminée ? Pourrons-nous, enfin, observer plusieurs pilotes candidats à la victoire chaque week-end ? Premiers éléments de réponse dès dimanche, 5h, à Melbourne.

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