Tout ce qu'il faut savoir pour être incollable sur cette nouvelle saison de F1 2025

La saison 2025 de Formule 1 promet d'être palpitante avec des changements de règles, des duels intenses entre pilotes comme Hamilton chez Ferrari et Norris chez McLaren, et des rookies ambitieux prêts à marquer leur entrée. Norris devra aussi faire attention à son coéquipier de plus en plus performant. Leclerc, pièce maitresse du projet Ferrari, devra laisser une place au septuple champion du monde. Verstappen sera à l'attaque pour une 5ᵉ couronne roulant sur les traces de Schumacher.

C'est la dernière saison sur le règlement moteur actuel et elle promet d'être ultra serrée. En effet depuis plusieurs décennies, lorsque les règlements arrivent à maturité, les écuries arrivent à une certaine limite de développement. Déjà fin 2024, certaines qualifications se jouaient à des centièmes de seconde où le pilote faisait la différence plus que jamais. Le championnat des pilotes risque de se jouer dans un mouchoir de poche.

Cette proximité dans les performances a permis l'année dernière à 7 pilotes différents de gagner au moins 2 fois dans la saison, un record.

24 Grand Prix et 6 sprints

24 Grand Prix au programme, ça ne change pas par rapport à 2024 et c'est une vraie limite logistique et physique actuellement. L'ordre des courses change peu. Si l'an dernier Bahreïn ouvrait la saison, c'est de nouveau l'Australie qui est responsable d'engager les hostilités. Ce n'était plus le cas depuis 2020. Bahreïn sera la 4ᵉ étape.

En plus des 24 Grand Prix, certains évènements accueilleront une course sprint, concouru le samedi avec un format de week-end spécial, contenant également une deuxième séance qualificative. Les Grand Prix concernés sont la Chine, Miami, Belgique, USA (Austin), Brésil et le Qatar.

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Barcelone, adios
2025 sera la dernière course sur le circuit de Catalunya de Barcelone. En effet à partir de 2026 la F1 organisera le Grand Prix d'Espagne à Madrid.

Attention aux points de Super Licence

Avec le lancement de la saison 2025 de Formule 1, le risque de recueillir des points de pénalité reprend. En cas d'infraction sur la piste, les pilotes reçoivent un nombre différent de points de pénalité : quiconque accumule douze points au cours d'une année sera banni d'une course. Les vingt pilotes entament la nouvelle année sous des conditions variées. Certains pilotes, comme Lewis Hamilton, partiront en Australie avec un tableau vierge, tandis que d'autres, comme Max Verstappen, ne peuvent pas se permettre de faire trop d'erreurs.

Le Néerlandais en particulier doit être très prudent, car il n'est qu'à quatre points d'une suspension. Il faudra sans doute attendre un moment avant que ses premiers points ne soient écoulés : le pilote de Red Bull n'a obtenu ses premiers points que le 30 juin de l'an passé. Cela signifie qu'il n'est pas aussi gravement menacé que Pierre Gasly en 2023, qui ne pouvait se permettre qu'un point de plus en début de saison, mais la marge d'erreur n'est toujours pas particulièrement grande.

Un règlement qui évolue légèrement

Nous l'avions déjà évoqué, plusieurs changements au règlement ont eu lieu en 2025 mais sont pour la plupart mineur. Les ailerons seront parfaitement scrutés par exemple pour vérifier leur rigidité.

La FIA a justifié la décision de supprimer le quota de cinq boîtes de vitesses par pilote sur l'ensemble de la saison. L'an dernier, trois pilotes avaient été pénalisés pour cette raison : Alex Albon, Franco Colapinto et Carlos Sainz.

Le point du meilleur tour en course disparait
C'est la fin de ce point bonus donné lors de la course au pilote ayant fait le meilleur tour en course. En effet, en fin de saison 2024, il pouvait permettre stratégiquement aux équipes de "voler" le point à un autre pilote en réalisant des arrêts au stand en dernière minute. Pas très sportif mais surtout pas vraiment mérité.

Le poids des F1 augmenté
Les F1 2025 ne peuvent pas peser moins de 800 kgs, pilotes compris, soit 718 kgs sans pilote. Le poids du pilote a été augmenté de 80 à 82kgs permettant ainsi d'éviter les "régimes" forcés subits par certains pilotes lorsque les monoplaces ne parvenaient pas à atteindre le poids minimum. Cette augmentation est aussi liée à l'ajout de systèmes de refroidissement qui est ajouté au pilote si jamais il fait des températures trop élevées.

Les abus de langage lourdement sanctionnés
La FIA a renforcé ses sanctions contre les pilotes en cas de mauvaise conduite ou de propos jugés inappropriés ou préjudiciables, incitant à la violence ou à la haine, les discours politiques ou religieux. Une grille bien précise a été établie avec une gradation des sanctions en fonction des récidives. Si les pilotes peuvent être attaqués à leur porte-monnaie, ils risquent également des suspensions et des retraits de points. On parle de 10 000 € par gros mots en conférence de presse voire beaucoup plus pour des gestes insultants.

Monaco avec une particularité
Le circuit de Monaco aura également la particularité de voir le règlement adapté au niveau des arrêts au stand obligatoires. Ils devront être de deux cette année, contre un habituellement sur toutes les autres courses. Ainsi les pilotes qui passeront deux fois au stand ne pourront plus jouer à "ralentir" les pilotes derrières.

Chamboulement dans la grille

La grille est bouleversée après 2 années figées. Elle change radicalement avec l'arrivée de 6 rookies.
Ainsi seulement deux écuries voient leur line-up rester le même après cet hiver : McLaren et Aston Martin.

Les pilotes en 2025

Les enjeux de 2025

Le transfert qui a fait le plus de bruit est évidemment l'arrivée de Lewis chez Ferrari après 12 ans chez l'étoile d'argent et 6 titres gagnés avec cette écurie. Mais le Britannique n'est pas en manque de repères, puisqu'il y retrouve Frédéric Vasseur avec qui il avait travaillé 19 ans auparavant en GP2. Lewis va-t-il briller avec Ferrari et ramener une couronne ? L'écurie italienne n'a pas eu de titre pilote depuis 2007 et le dernier titre constructeur date de 2008. Défi de taille, puisque McLaren a brisé la malchance et remporté le championnat des constructeurs l'année dernière.

Pour Red Bull, 2024 n'a pas été terrible, avec seulement 9 victoires après une année 2023 de domination complète. Côté constructeur, l'écurie autrichienne s'est fait devancer par McLaren et Ferrari. Même si Max n'est pas très optimiste pour ce début de saison, on sait, et on l'a vu à maintes reprises, que le quadruple champion du monde peut réussir des exploits, qu'importe la voiture ou la météo.

Mercedes revient dans les favoris cette année. Les difficultés techniques qu'ils traînaient depuis 2-3 ans semblent désormais du passé, mais réussiront -ils à s'installer durablement dans cette position ? Russell prend donc la place de leader. L'an dernier, il a eu des meilleurs résultats qu'Hamilton.

Aston Martin, toujours dans le top 5 depuis 2 ans, voudrait remonter dans le classement, mais l'équipe semble désormais plus tournée vers l'année prochaine que de réellement performer cette saison. Avec une nouvelle usine et le légendaire Adrian Newey, ils ont désormais toutes les clés en mains.

Alpine a elle aussi des ambitions de top team : l'écurie a fini 6ᵉ du championnat des constructeurs, avec une très belle fin de saison. Les changements de personnel interne et l'évolution de la voiture semblent porter leurs fruits. Pierre Gasly devra assurer son rôle de modèle pour Doohan.

Haas a elle aussi grandement évolué au cours de la saison dernière : nouveau directeur d'équipe, nouveau partenariat technique avec Toyota. Tous ces changements nourrissent des espoirs, surtout pour Ocon qui, après 4 ans chez Alpine, compte trouver dans l'écurie américaine la dynamique pour le faire évoluer. Néanmoins, le pilote français aura à ses côtés un rookie du nom de Bearman.

Racing Bulls L'écurie accueille le 3ᵉ Français de la grille, Isack Hadjar. Même si Tsunoda est habitué au changement de coéquipier, il devra cette fois servir de référence au rookie français. Une seule question : lequel tapera dans l'œil de Red Bull ? Le Japonais, après 5 ans en F1, espère tout de même un baquet aux côtés de Max Verstappen.
Il pourrait l'avoir cette année seulement si Lawson ou Verstappen sont blessés ou malades.

Sous L'ère Vowlves, Williams revit et le directeur d'équipe s'est donné un objectif : redonner à l'écurie ses couleurs et sa gloire d'antan. Carlos Sainz a rejoint l'équipe cette année. On le sait, l'Espagnol a le pouvoir de remonter au classement toutes les écuries dans lesquelles il passe. Ses retours auprès des ingénieurs seront donc cruciaux, ils comptent sur son expérience pour avancer toujours plus loin. Ses essais à Bahreïn ont été plutôt convaincants, reste à voir ce que cela donne sur les circuits. Pour Albon, il y aura enfin un peu de challenge avec son coéquipier, lui qui n'a connu vraiment que Latifi et Sargeant, n'est donc plus seul à emmener l'équipe.

Sauber, la mauvaise élève du plateau, a failli finir la saison 2024 avec 0 points. L'équipe compte sur le très expérimenté Hülkenberg pour ramener des points. Son coéquipier ne sera pas aussi virulent en piste que Magnussen chez Haas, puisqu'il s'agit de Gabriel Bortoleto tout fraichement arrivé de F2, quoiqu'il ait enchainé les victoires en F3 et F2.