Lewis Hamilton : « Je ne m'attendais pas à être à neuf dixièmes de la pole »
Lors de son premier Grand Prix d'Australie avec Ferrari, Lewis Hamilton a pris la huitième place des qualifications, loin de la pole position signée par Lando Norris. Il revient sur ses premières impressions et la surprise de son écart de performance.


Lewis Hamilton s'est lancé dans une nouvelle aventure avec Ferrari et a vécu un week-end de qualifications qui n'a pas manqué de rebondissements. Pour son premier Grand Prix d'Australie avec la Scuderia, l'Anglais, sept fois champion du monde, a terminé les qualifications à une surprenante huitième place, à un rang de son coéquipier Charles Leclerc. La 4ème ligne de la grille sera donc 100% Ferrari.
Interrogé sur ses impressions après la séance, Lewis Hamilton a avoué qu'il ne s'attendait pas à un tel écart. « Je ne savais pas que j'allais être neuf ou huit dixièmes plus lent aujourd'hui », a-t-il déclaré à Sky F1. Ce n'est pas forcément une performance catastrophique, mais le pilote a clairement ressenti la différence par rapport à ses performances passées, notamment avec Mercedes. Il a mis cette performance en perspective, soulignant qu'il s'agissait de sa première qualification avec la Ferrari et qu'il apprenait encore à maîtriser la machine.
Hamilton doit ajuster son tir
En tête de la grille, c'est le duo McLaren, composé de Lando Norris et Oscar Piastri, qui a surpris tout le monde en s'imposant, avec Norris qui a été près de quatre dixièmes plus rapide que Max Verstappen, le leader incontesté. « Lando a fait un super travail », a commenté Hamilton après les qualifications, soulignant la solide performance de la McLaren.
Le champion britannique a aussi observé que d'autres pilotes, comme George Russell, Yuki Tsunoda et Alex Albon, ont su surpasser les Ferrari, ajoutant encore plus de pression sur la Scuderia. Hamilton a admis que cet écart de performance était plus important que prévu : « Il y a beaucoup à disséquer, c'est sûr », a-t-il lâché, soulignant que la course serait un nouveau défi à relever.
Si les résultats en qualifications n'ont pas été à la hauteur des attentes de Hamilton, il reste néanmoins assez satisfait de sa progression par rapport à son coéquipier. L'écart entre les deux pilotes Ferrari a été réduit à deux dixièmes après la fin de la journée, une performance qu'Hamilton considère comme « pas mauvaise ». « Charles fait partie de cette équipe depuis sept ans. Il connaît bien sa voiture, pas nécessairement la nouvelle, mais en ce qui concerne les caractéristiques générales de nos voitures et tous les outils et tout le reste », a-t-il expliqué, reconnaissant qu'il est encore en phase d'adaptation.
Pour un premier week-end avec Ferrari, il y a de quoi être optimiste. Hamilton n'a pas pu éclipser Leclerc pour l'instant, mais il a rapidement montré qu'il n'était pas très loin derrière. « Pour être aussi près de ma première séance de qualification, je vais certainement la prendre », a-t-il dit. Ce n'est que le début d'une longue saison et il est déterminé à continuer à travailler pour réduire cet écart.
Le défi de la pluie
Avec les prévisions météo annonçant de la pluie pour la course du dimanche, Hamilton se prépare à un autre défi. Il n'a encore jamais conduit sa Ferrari dans ces conditions, ce qui rend l'adaptation encore plus complexe. « Je n'ai jamais conduit cette voiture sous la pluie, alors je ne connais même pas le réglage de la pluie, donc je dois aller l'étudier ce soir », a confié Hamilton, préparant ses notes pour le lendemain.
Le pilote est conscient de la situation, mais sa motivation reste intacte. « Demain va être un défi », a-t-il ajouté. Cette expérience d'apprentissage continue pour lui, et chaque session est une occasion de mieux comprendre la voiture et les réglages spécifiques de la Scuderia.